Le ministre de la transition énergétique Chams eddine Chitour a déclaré que « l’Algérie consomme 60 millions de tonnes de pétrole brut ».
Il a également précisé au cours d’une conférence de presse tenue à Alger hier mardi, que « l’Algérie consomme 800 millions de mètres cubes de gaz par semaine.
En ajoutant que le pays « consomme 40 milliards de mètres cubes d’électricité par an, en précisant qu’1 milliard de mètres cubes s’élève, à 300 millions de dollars ».
Le ministre a tiré la sonnette d’alarme en soutenant que « d’ici 2030, il y aura un déficit d’énergies », en exhortant à reconsidérer cette consommation excessive en affirmant « qu’il est temps de changer les vieux comportements ». Le même responsable a estimé que « s’appuyer sur la transition énergétique fait partie de la nouvelle politique approuvée par le président de la République ».
En soulignant « qu’à l’horizon 2025, la consommation d’essence et de diesel diminuera à l’échelle mondiale en raison de la transformation des véhicules en énergie électrique ».
En alertant sur la fin des énergies fossiles, le ministre dira qu’ « Il ne faut plus compter sur les hydrocarbures, ils vont disparaitre dans quelques années ».
En signalant que, « l’essence et le diesel, ne seront plus consommés car les voitures seront électriques, c’est une révolution. Nous ne pourrons plus continuer avec les voitures thermiques ».
En citant le constructeur automobile allemand « Volkswagen, qui va arrêter le diesel, a-t-il indiqué, en 2025 ». En ajoutant que « le diesel est d’abord un danger pour la santé et l’environnement ». En s’interrogeant « pourquoi voulez-vous que l’Algérie reste toujours à la traine. Il ya un train à prendre ». Le ministre a expliqué que « dans le cadre de sa stratégie, le gouvernement algérien, s’est engagé pour qu’environ 40% de l’énergie solaire produite d’ici à 2030 soit d’origine renouvelable ». En faisant le constat que « dans les années à venir, la consommation d’énergie doublera, soulignant la nécessité d’exploiter le modèle énergétique ». Le ministre a révélé que « l’Algérie importe 2 milliards de carburant par an, et le président a insisté sur le fait qu’en 2021, on limite ces importations ». En ce qui concerne les prix de l’énergie, le ministre a déclaré « il viendra un moment où les prix vont augmenter, mais ils n’affecteront pas le citoyen ordinaire ». Dans le même contexte, il a révélé que 80% des prix subventionnés de carburants profitent à ceux qui ont les moyens de les payer, en avançant que les prix seront révisés. Le ministre a souligné la nécessité de consommer les ressources naturelles et d’exploiter les énergies solaires,
Fatma.H