“Founoun”, (Arts) un nouveau venu dans le paysage médiatique culturel C’est l’intitulé du magazine dédié à la création, aux talents en herbe qui s’investissent dans le culturel et l’artistique. La supervision générale en est confiée à l’Onci (Office national de la culture et de l’information) sous la houlette du rédacteur en chef, journaliste et réalisateur, Nabil Hadji. La ministre de la Culture, Malika Bendouda en est, elle, responsable de la publication.
Après le magazine culturel “Inzyahat” et “Ladjdar” dédié au patrimoine matériel et immatériel, initié par le ministère de la Culture pour l’année en cours, “Founoun” vient renforcer ce genre de publications qui manquent tant au marché des revues. Et en ce septembre qui vient de s’écouler, une escale mémorial fait de Cheb Hasni, de son vrai Hasni Chekroun, assassiné à Oran en septembre 1994, le point focal de ce premier numéro de « Founoun ». Tout un dossier est consacré au jeune chanteur rai, ravi trop tôt à sa famille et ses fans épris de la chanson raï, qui le pleurent toujours, 26 ans après sa disparition tragique.
Le 4e et 7e arts aussi occupent une large place dans cet espace. Mais le lecteur peut aussi plonger dans d’autres arts tels la photographie, la musique, la poésie. Founoun s’intéresse aussi aux jeunes talents dans divers domaines artistiques auxquels cette revue tend l’oreille en répercutant leur savoir faire.
Des noms y sont révélés à l’image de Okbaoui Cheikh d’Adrar, metteur en scène aux tréteaux, ou encore de la comédienne Wahiba Baali de Tamanrasset. Dans la même optique, d’autres talents en musique et chant sont mis en exergue dont le jeune chanteur, parolier et compositeur Ibrahim Haderbach, également ingénieur de son. La publication offre aussi son espace à des contributions sur l’art de la danse. On y découvre le portrait du break dancer Youba Abelfettah, connu des amateurs de cet art tant en Algérie qu’à l’étranger.
Le dessin a aussi sa part dans cette pagination, dans la passion de l’artiste peintre Medina Brahami et la fan de Manga Dounia Benchiha. D’autre part, “Founoun” ne néglige pas le volet lié audiovisue. Et à travers cet intérêt, l’expérience de la réalisatrice, graphiste et documentaliste Drifa Mezenner. Pour la petite histoire, c’est l’initiatrice de “Tahya Cinéma” (Vive le cinéma), une plateforme digitale destinée aux professionnels algériens du septième art. Les instituts et écoles de la formation artistique en Algérie sont également de la partie dans cette nouvelle publication.