Le ministre de la Santé, Abdelhak Saïhi, chargé par le président de la République, Abdelmadjid Tebboune, de participer au 3e Sommet mondial sur le handicap tenu à Berlin les 2 et 3 avril, a eu une rencontre avec le directeur général de l’Organisation mondiale de la santé (OMS), Tedros Adhanom Ghebreyesus, au cours de laquelle l’accent a été mis sur l’importance de la poursuite de la coopération entre l’Algérie et l’Organisation, à travers des projets et programmes communs visant à améliorer la performance des systèmes de santé, indique ce samedi un communiqué du ministère.
«Chargé par le président de la République, M. Abdelmadjid Tebboune, de participer au 3e Sommet mondial sur le handicap tenu à Berlin les 2 et 3 avril 2025, M. Saïhi a rencontré, en marge de cet événement, le Directeur général de l’OMS avec lequel il a examiné «les moyens de mise en œuvre des décisions relatives au développement de la santé et passé en revue les réalisations accomplies en matière de développement des systèmes de santé», détaille le communiqué.
A l’occasion, les deux parties ont ainsi discuté des «mécanismes d’amélioration des services de santé et de l’échange d’expertises et d’expériences concluantes dans ce domaine». En outre, il a été question «des défis auxquels les systèmes de santé mondiaux sont confrontés», et «des moyens de renforcer la coopération internationale et la coordination entre pays», ajoute le communiqué.
Cette rencontre a été l’occasion au ministre de mettre en avant «l’appui apporté par l’Algérie aux systèmes de santé en Afrique, à travers ses initiatives visant à soutenir les pays frères, notamment en matière de lutte contre les maladies», et de souligner «l’importance du soutien technique du Centre de vaccination internationale et de lutte contre les maladies tropicales».
Pour sa part, le directeur général de l’OMS a salué «les efforts déployés par l’Algérie dans ce domaine», notamment son expérience en matière d’appui aux systèmes de santé africains, à travers la création du Centre de vaccination internationale et de lutte contre les maladies tropicales, qu’il a qualifiées de «l’un des plus importants centres de lutte contre les épidémies».
A l’issue de la rencontre, l’accent a été mis sur «l’importance de la poursuite de la coopération entre l’Algérie et l’OMS, à travers des projets et programmes communs visant à améliorer la performance des systèmes de santé, mais aussi par l’échange d’expertises en matière de prévention et de traitement, afin de préserver la santé publique et d’atteindre les objectifs communs dans ce domaine».
Engagement de l’Algérie à répondre aux exigences imposées par l’évolution constante dans le secteur de la santé
Il convient de noter que le ministre de la Santé a mis en avant, à l’occasion du 3e Sommet mondial sur le handicap, l’engagement de l’Etat algérien à répondre aux exigences imposées par l’évolution constante dans le secteur de la santé, ainsi qu’aux besoins nécessaires de toutes les franges de la société sans exclusive.
Lors d’un atelier dédié aux systèmes de santé et à leur développement en vue d’assurer une prise en charge idoine des besoins sanitaires des personnes à besoins spécifiques, le ministre a présenté un exposé exhaustif dans lequel il a abordé «les fondements sur lesquels repose le système de santé algérien et sa capacité à se développer et à s’adapter aux nouveautés en adéquation avec les besoins nécessaires de toutes les franges de la société sans exclusive», selon le communiqué du ministère.
Saïhi a également évoqué «l’organisation générale du système de santé en Algérie et les mécanismes de sa gestion», mettant en avant «le plein engagement de l’Etat à répondre aux exigences imposées par l’évolution constante, notamment en ce qui a trait au développement des structures de santé».
Il a mis en lumière les efforts de l’Etat algérien concernant la réalisation de nouveaux hôpitaux, dans l’objectif de «renforcer le réseau de santé national», faisant état de «la réception de plusieurs projets de santé et de leur mise en service à la fin de l’année en cours, à même de contribuer inéluctablement à l’amélioration des prestations de santé au service des citoyens».
Les efforts de l’Etat, affirme Saïhi, «ne se limitent pas seulement au renforcement de l’infrastructure, mais incluent la disponibilité des médicaments et la formation des staffs médicaux et paramédicaux dans différentes spécialités, en vue d’assurer des prestations sanitaires de qualité, en adéquation aux besoins nationaux».
Pour rappel, le ministre de la Santé été accompagné par le ministre des Moudjahidine et des Ayants droit, Laïd Rebiga.