Le ministre de l’Éducation nationale, Mohammed Seghir Saâdaoui, a présidé une conférence nationale dédiée à suivre les progrès réalisés dans l’application des dispositions du décret exécutif 25-54 relatif au statut particulier des fonctionnaires relevant des corps de l’Éducation nationale, ainsi que du décret exécutif 25-55 concernant le régime indemnitaire, ainsi que les arrangements préparatoires et organisationnels pour la tenue des examens du Brevet d’enseignement moyen (BEM) et du Baccalauréat (session 2025), selon un communiqué du ministère publié ce samedi.
La même source a ajouté que les travaux de cette conférence, organisée au siège du ministère par visioconférence en présence de cadres de l’Administration centrale, du directeur de l’Office national des examens et concours (Onec), ainsi que des directeurs de l’éducation, ont ainsi abordé l’organisation de l’action syndicale dans le secteur.
Le ministre a commencé son discours en adressant ses sincères félicitations aux employées et travailleuses du secteur dans toutes les institutions éducatives, à l’occasion de la Journée internationale de la femme, soulignant «la haute place» occupée par la femme dans la société algérienne. Il a également insisté sur la nécessité de «l’unité des efforts de tous pour développer l’action éducative qui relève de la responsabilité de l’école».
Concernant le suivi des progrès réalisés dans l’application des dispositions du décret exécutif 25-54 relatif au statut particulier et du décret exécutif 25-55 concernant le régime indemnitaire, le ministre a suivi une présentation sur le taux d’avancement des directions de l’éducation dans diverses opérations liées à la gestion des ressources humaines ainsi que dans la préparation des opérations financières programmées, découlant des dispositions de ces deux nouveaux décrets exécutifs, comme l’a précisé la même source.
À ce sujet, Saâdaoui a mis l’accent sur «l’obligation d’unifier les procédures d’exécution et la nécessité de coordonner avec les services compétents de l’Administration centrale pour garantir que tous les employés du secteur dans toutes les wilayas bénéficient du même mécanisme et dans les mêmes délais», insistant sur la nécessité de «prendre en compte la durée du service national des fonctionnaires dans l’expérience professionnelle pour l’intégration, conformément aux dispositions de l’arrêté interministériel conjoint en vigueur dans ce domaine ainsi qu’à la circulaire du Premier ministère qui l’applique».
Concernant les examens du BEM et du BAC, le premier responsable du secteur a souligné la nécessité de «respecter les procédures prévues dans la circulaire définissant les mesures préparatoires et organisationnelles pour leur tenue au niveau des directions de l’éducation ainsi qu’au niveau des centres d’examen». À cet égard, il a ordonné aux directeurs de l’éducation de s’assurer de la «préparation de ces centres sous tous les aspects, en raison de l’importance capitale de cet événement où les efforts de toutes les institutions de l’État se conjuguent pour fournir toutes les conditions nécessaires permettant aux candidats de passer leurs examens dans les meilleures conditions».
Concernant l’organisation du travail syndical dans le secteur de l’éducation, Saâdaoui a réaffirmé «l’engagement du ministère à protéger le droit des partenaires sociaux à exercer leur droit syndical en toute liberté, conformément à la loi 23-02». Il a précisé à cet égard que «l’organisation syndicale agréée dans le secteur et qui y compte des adhérents, peut, selon l’article 95 de cette loi, désigner un représentant syndical, qui peut diffuser et afficher des informations, en rapport avec les activités syndicales de son organisation, et prélever les cotisations syndicales, en dehors de ses heures de travail. Elles ne peuvent cependant pas installer des sections syndicales qu’après avoir obtenu la représentativité», selon ce qui est indiqué dans le communiqué.
Enfin, le ministre a ordonné aux directeurs de l’éducation de suivre «les différentes manifestations et activités organisées par le ministère et de veiller à leur bon déroulement, y compris celles organisées en partenariat avec d’autres secteurs, telles que le championnat national scolaire des sports collectifs, la formation du Parlement de l’enfant algérien, la campagne nationale de sensibilisation à la protection des enfants contre les dangers du mésusage d’internet, ainsi que le concours national des meilleurs travaux scolaires».