Le secrétaire d’Etat auprès du ministre des Affaires étrangères, chargé de la Communauté nationale à l’étranger, Sofiane Chaib a plaidé, à Djeddah (Arabie saoudite), pour une position islamique unifiée rejetant catégoriquement les appels visant à déporter le peuple palestinien, et une mobilisation du soutien international nécessaire pour son maintien sur sa terre, selon un communiqué du ministère des Affaires étrangères, de la Communauté nationale à l’étranger et des Affaires africaines.
Prenant part, vendredi, aux travaux de la session extraordinaire du Conseil des ministres des Affaires étrangères des Etats membres de l’Organisation de la coopération islamique (OCI) pour discuter de l’agression sioniste contre le peuple palestinien et des plans d’annexion et de déportation, Chaib a plaidé pour «une position islamique unifiée rejetant catégoriquement les appels visant à déporter le peuple palestinien et une mobilisation du soutien international nécessaire pour son maintien sur sa terre».
Il a réaffirmé «l’engagement de l’Algérie, sous la conduite judicieuse du président de la République, à ne ménager aucun effort pour défendre la cause palestinienne», soulignant «les efforts diplomatiques incessants déployés par notre pays en soutien à cette cause légitime, notamment depuis son accès à la qualité de membre non permanent au sein du Conseil de sécurité onusien».
Le secrétaire d’Etat a appelé à «faire pression par tous les moyens possibles, en vue de mettre en œuvre l’ensemble des clauses de l’accord de cessez-le-feu pour mettre un terme à l’effusion du sang palestinien dans la bande et s’assurer du retrait de l’occupant de tous les territoires de la bande de Ghaza», exhortant «à la conjugaison et à l’unification des efforts au double plan arabe et islamique, en vue d’accélérer la reconstruction de Ghaza et de barrer la route aux appels visant à vider la bande de ses habitants».
A ce titre, Chaib a appelé à «lancer un véritable processus politique qui aboutira à l’établissement d’un Etat palestinien souverain, dans le cadre de la solution à deux Etats, étant la base de la légalité internationale».
A l’issue se son allocution, il s’est félicité du retour de la République arabe syrienne, pays frère, au sein de l’OCI, appelant à ce titre, à «resserrer les rangs en vue de promouvoir cette organisation».
La décision ayant sanctionné les travaux de cette session extraordinaire a invité l’ensemble des Etats membres de l’OCI à soutenir les efforts palpables et soutenus consentis par l’Algérie, en tant que membre non-permanent au Conseil de sécurité, en soutien aux causes islamiques, en général, et à la cause palestinienne, en particulier.