Le président de la République, Abdelmadjid Tebboune, a reçu, ce lundi, le premier secrétaire national du Front des forces socialistes (FFS), Youcef Aouchiche, ainsi que le président du parti Sawt Echaab, Lamine Osmani, selon la présidence de la République.
Les deux audiences se sont déroulées en présence du directeur de cabinet à la présidence de la République, Boualem Boualem, et du conseiller du président de la République chargé de la Direction générale de la communication, Kamel Sidi Saïd.
Le secrétaire national du Front des forces socialistes a affirmé, dans une déclaration à l’issue de l’audience que lui accordée le président de la République, que la consolidation de l’État et le renforcement de son immunité et de sa sécurité résident dans la construction d’un front national solide, disant : «Lors de cette rencontre, nous avons plaidé en faveur de ce que nous considérons comme une évidence, à savoir que le bouclier le plus efficace pour renforcer notre État national et accroître ses défenses immunitaires ainsi que sa sécurité nationale réside dans la construction d’un front national solide, qui passe par la prépondérance de l’approche politique dans la gestion des affaires publiques et sa supériorité par rapport à toute autre approche.»
Il a expliqué que cette rencontre s’inscrit dans le cadre de «l’examen de la situation politique nationale générale et de l’échange de points de vue à ce sujet», soulignant qu’elle survient dans un «contexte international et régional marqué par des transformations géopolitiques profondes et sans précédent, au cours desquelles les menaces et les provocations à l’encontre de notre pays se sont intensifiées».
Le FFS rejette toute ingérence dans les affaires internes de l’Algérie
À cet égard, Aouchiche a réaffirmé «le rejet par le FFS de «toute ingérence dans les affaires internes de l’Algérie», insistant sur le fait que «les relations internationales doivent être fondées sur l’égalité, le respect et la sacralité de notre souveraineté nationale».
Il a ajouté que sa rencontre avec le président de la République a constitué «une occasion de discuter de manière riche, franche et responsable, où nous avons insisté sur la nécessité d’adopter une approche politique réformiste globale visant à consacrer le changement à travers l’ouverture politique, l’instauration de la démocratie, la réalisation du développement économique durable et l’amélioration du bien-être social».
Pour sa part, le président du parti Sawt Echaab, a souligné, à sa sortie de l’audience, l’importance de renforcer le front intérieur et la nécessité pour la classe politique nationale de soutenir la position de l’État dans la défense des intérêts du pays, en affirmant que «l’Algérie a besoin de tous ses enfants dans le contexte actuel», précisant que «la classe politique nationale accompagne l’État algérien dans la défense de ses intérêts, et c’est notre devoir envers notre pays».
Osmani souligne que le citoyen reste au cœur de toutes les stratégies adoptées
À ce propos, le président du parti a rappelé que «l’Algérie s’appuie aujourd’hui sur une vision pragmatique pour défendre ses intérêts», ce qui a, selon lui, «causé des torts à ceux qui ont l’habitude de tirer profit des eaux troubles».
Il a ajouté que sa rencontre avec le président de la République a permis d’ouvrir «un débat sérieux portant sur diverses questions politiques, économiques et sociales», en abordant notamment «les projets de lois relatifs aux collectivités locales», des textes qui, selon lui, représentent «un saut qualitatif permettant de renforcer le rôle des élus et leurs relations avec l’administration».
Par ailleurs, le volet social a constitué l’un des principaux axes abordés, comme l’a précisé Osmani, insistant sur le fait que «le citoyen reste au cœur de toutes les stratégies adoptées».