Dimanche, au théâtre en plein air de Timimoun, se sont déroulées les prestigieuses remises des prix de la 5e édition du prix du président de la République pour la littérature et la langue amazighes. Cette cérémonie s’inscrit dans le cadre des festivités nationales du Nouvel An amazigh, Yennayer 2975, sous le haut patronage du président Abdelmadjid Tebboune.
Placé sous le slogan «Yennayer, l’authenticité de l’Algérie triomphante tissée par les ksour du Gourara», cet événement culturel (10-12 janvier) a été organisé par le Haut-Commissariat à l’amazighité (HCA), sous la présidence de Si El-Hachemi Assad, secrétaire général du HCA.
L’événement a réuni une pléiade de personnalités, dont le conseiller du président de la République chargé des ONG et des droits de l’Homme, Hamid Lounaouci, le président de l’Observatoire national de la société civile (ONSC), Noureddine Benbraham, la présidente de la Haute autorité de transparence, de prévention et de lutte contre la corruption (HATPLC), Salima Mesrati, et d’autres représentants des institutions locales et du jury.
Le prix du président de la République de la culture et de la langue amazighes est décerné dans quatre catégories : la linguistique, la littérature amazighe et traduite en tamazight, les recherches sur le patrimoine culturel immatériel amazigh et les sciences technologiques et numériques.
Le jury, présidé par Djamil Aïssani, a annoncé les résultats de la 5e édition avec des distinctions dans plusieurs catégories. Dans la catégorie linguistique, aucun premier prix n’a été attribué, mais le deuxième prix a été décerné à Naïma Hamdi et le troisième à Ilyes Farknis, tous deux originaires de la wilaya de Béjaïa.
En littérature d’expression amazighe et traduite en tamazight, le premier prix a été remporté par Ferhat Oumar Ouchabane, le deuxième par Rachida Takourabet de Tizi-Ouzou et le troisième par Houssam Haddad de Batna. Concernant les recherches sur le patrimoine culturel immatériel amazigh, le premier prix a été attribué à Abdennasser Bezza de Batna, le troisième à Mohamed Mouloud El-Ouas de Tamanrasset tandis que le deuxième prix n’a pas été décerné.
Enfin, dans la catégorie des sciences technologiques et numériques, le deuxième prix a été décerné à Abderrezak Belkharaz de Béjaïa, tandis que les premier et troisième prix n’ont pas été attribués.
Dans son discours, Assad a rappelé que ce prix, créé en 2020 par décret présidentiel, «est l’un des mécanismes les plus importants du gouvernement pour promouvoir la langue et la culture amazighes».
Il a souligné que ce prix vise «à récompenser les meilleures œuvres littéraires et scientifiques et à encourager la recherche et l’innovation en linguistique». Les cinq éditions de ce prix ont connu une participation croissante, ce qui, selon lui, témoigne «du grand enthousiasme et de la volonté indéfectible des Algériens» de voir leur langue nationale et officielle progresser.
«Les festivités du Nouvel An amazigh ne sont pas simplement un événement éphémère, mais un véritable catalyseur pour renforcer notre identité nationale et mobiliser nos forces pour bâtir une Algérie forte et unie, fière de son histoire et de ses positions souveraines», a souligné le secrétaire général du HCA.
Enfin, Assad a exprimé sa reconnaissance envers le président Abdelmadjid Tebboune pour son soutien constant en faveur de la préservation et de la valorisation de l’identité nationale dans toutes ses dimensions.