L’Algérie a débuté son mandat au Conseil de sécurité de l’ONU, en défendant la cause palestinienne et en dénonçant les massacres de l’occupation sioniste, qui commet quotidiennement des tueries génocidaires depuis 3 mois, et a également refusé de séparer l’agression brutale contre la bande de Ghaza, des tensions en cours dans le Moyen-Orient, confirmant ainsi son engagement à défendre les voix des opprimés, comme elle l’a affirmé à plusieurs reprises .
L’Algérie a pris la parole, lors de la réunion du Conseil de sécurité des Nations-unies sur le déplacement forcé des Palestiniens, appelant la communauté internationale, à «condamner unanimement cette pratique». Le représentant permanent de l’Algérie auprès des Nations-unies, l’ambassadeur Amar Bendjama, a souligné «l’urgence d’une réponse collective, face à la situation critique, à Ghaza et dans d’autres régions palestiniennes».
Lors de son intervention, l’ambassadeur Bendjama a rappelé les paroles du président de la République algérienne, Abdelmadjid Tebboune, qui a qualifié les événements de Ghaza, de «marque d’infamie dans la conscience de l’humanité». Il a insisté sur le fait, que «l’inaction équivaut à la complicité», et que la communauté internationale «ne doit pas rester silencieuse, face à de tels actes».
Le représentant de l’Algérie a évoqué la situation à Ghaza, déclarant que «les événements dépassent l’entendement. Cependant, il a également rappelé «l’importance de ne pas oublier ce qui se passe en Cisjordanie et à el Qods-Est». Il a souligné les conséquences «dévastatrices» des actions menées dans ces régions, mettant en lumière le nombre «alarmant» de victimes, dont de nombreux enfants, ainsi que la destruction massive des infrastructures.
L’ambassadeur Bendjama a posé des questions poignantes à la communauté internationale, demandant si le nombre de morts, de blessés, et les destructions à Ghaza, étaient suffisants. Il a souligné les conditions de vie «désastreuses» imposées à la population, appelant à «une réaction immédiate et coordonnée, pour mettre fin à la souffrance de plus de deux millions de personnes, confrontées à la famine et à la maladie».
Le plan de déplacement forcé, selon l’ambassadeur, «est mis en œuvre à travers des tactiques telles que les bombardements, la colonisation et l’annexion des terres palestiniennes». Il a affirmé, que de tels plans «sont voués à l’échec», et a appelé «la communauté internationale, à rejeter catégoriquement le déplacement forcé des Palestiniens».
En conclusion, le Diplomate algérien a réitéré la demande de l’Algérie, en faveur d’un cessez-le-feu immédiat et permanent à Ghaza. Il a également réaffirmé «le soutien constant de l’Algérie au peuple palestinien, jusqu’à l’établissement de son État indépendant, avec el Qods comme capitale». La position de l’Algérie demeure ferme, dans son engagement à défendre les droits des Palestiniens et à œuvrer pour une paix durable au Moyen-Orient.
Par ailleurs, le Conseil de sécurité de l’ONU a exprimé son unité, en rejetant tout projet de déplacement forcé des Palestiniens, en dehors de leurs terres. Des préoccupations ont été soulevées face aux déclarations sionistes, encourageant le transfert massif de civils de Ghaza, vers des pays tiers. Les membres du Conseil ont unanimement condamné ces actions, soulignant que «la bande de Ghaza fait partie intégrante du territoire palestinien occupé».
Le Coordonnateur des secours d’urgence de l’ONU, Martin Griffiths, a condamné fermement toute tentative, de modifier la composition démographique de Ghaza, soulignant «le droit international, qui garantit le retour des déplacés». Ilze Brands Kehris, sous-secrétaire générale des Nations-unies aux droits de l’Homme, a évoqué le déplacement initié par les forces sionistes, alertant sur le potentiel «caractère criminel», de ces évacuations forcées.
Plusieurs pays membres, dont l’Équateur, la Sierra Leone, la Slovénie, le Royaume-Uni, le Guyana, le Mozambique et la Suisse, ont unanimement «rejeté le transfert forcé de la population civile», rappelant que de telles actions, «peuvent constituer des crimes de guerre». Le Royaume-Uni a fermement condamné, toute déclaration proposant le déplacement des Palestiniens hors de Ghaza, rejoignant ainsi le concert de voix, en faveur du respect des droits et de la justice, pour le peuple palestinien.