L’Algérie commence son mandat de deux ans, en tant que membre non-permanent au Conseil de sécurité des Nations-unies, avec comme objectif de représenter l’Afrique, conformément à l’engagement du président Abdelmadjid Tebboune.
Élu avec un fort soutien à l’Assemblée générale de l’ONU, le pays rejoindra la Sierra Leone, la Corée du Sud, le Guyane et la Slovénie, pour cette période de 2024 à 2025, marquant ainsi son quatrième mandat non-permanent au Conseil.
Parmi ses priorités, l’Algérie cherchera à renforcer les résolutions pacifiques, à consolider les partenariats, à promouvoir le rôle des Organisations régionales, à soutenir l’inclusion des femmes et des jeunes dans les processus de paix, ainsi qu’à intensifier la lutte mondiale contre le terrorisme.
De plus, l’Algérie travaillera, à augmenter le nombre de sièges non-permanents, pour les pays africains au Conseil de sécurité, de 3 à 5, conformément aux recommandations du «Consensus d’Ezulwini» et de la «Déclaration de Syrte». Le pays s’engage également, à plaider en faveur de la réforme du Conseil de sécurité, pour assurer une représentation plus équitable, tout en mettant l’accent sur le dialogue et la résolution pacifique des crises, et tout en défendant les droits des peuples, palestinien et sahraoui.
L’Algérie voit cette opportunité, comme une plate-forme pour défendre les intérêts de la Ligue arabe, ainsi que pour répondre aux défis actuels et futurs de la région, agissant en tant que partenaire fiable, en proposant des initiatives pour renforcer la paix et la sécurité internationales, par le biais de l’action multilatérale.