Des dizaines de civils ont tués ou blessés dans la nuit de dimanche dernier lors d’une attaque sioniste des plus violentes contre la ville de Ghaza. L’agression sioniste menée par voie terrestre, maritime et aérienne dure depuis 31 jours consécutifs.
Les communications et les services Internet sont interrompus pour la troisième fois depuis le début de cette offensive le 7 octobre dernier. «Le bilan des bombardements effectués par les avions de guerre sionistes de deux maisons à Deir Al-Balah et Al-Zawaida, au centre de la ville de Ghaza, dimanche après minuit s’élève à 45 morts et plusieurs personnes sont toujours sous les décombres», selon l’agence de presse palestinienne Wafa.
Par ailleurs, «trois personnes ont été tuées et plusieurs autres blessées à l’hôpital indonésien de la ville de Beit Lahia, au nord de la ville de Ghaza, à la suite du bombardement d’une maison à Beit Hanoun par les avions sionistes», a jouté la même source.
Dans la région de Rafah, 6 civils ont perdu la vie lorsque les avions israéliens ont ciblé une maison à l’ouest de Rafah, dans le sud de la bande de Ghaza. Le camp de réfugiés de Jabalia, au nord de la ville de Ghaza, a également été la cible d’un bombardement, entraînant la mort de 2 civils et faisant plusieurs blessés, selon l’agence palestinienne.
Ce matin, «trois civils, dont un enfant, ont perdu la vie lors d’un raid mené par des avions de chasse sionistes sur une maison à Khan Younes», a rapporté Wafa.
La ministre de la Santé palestinienne : «Nous avons besoin d’hôpitaux de campagne à Ghaza»
La ministre de la santé palestinienne Mai Al-Kaila, a déclaré, dans un communiqué, que «la situation du secteur de la santé dans la ville de Ghaza est catastrophique. Les allégations sionistes concernant les hôpitaux de Ghaza visent à créer des excuses pour les cibler».
«Nous avons besoin d’hôpitaux de campagne pour faire face au grand nombre de victimes dans la ville de Ghaza», a-t-elle ajouté. Elle a appelé la communauté internationale et les institutions humanitaires à intervenir pour ouvrir «le terminal de Rafah afin d’acheminer de l’aide médicale et du carburant vers les hôpitaux».
Pour sa part, le directeur général des hôpitaux du secteur de Ghaza a affirmé que, «depuis quatre jours, aucun passage sécurisé n’a été ouvert pour permettre le transfert des blessés vers le poste frontalier de Rafah». Il a également indiqué que «16 hôpitaux dans la bande de Ghaza sont complètement hors service depuis le début de l’agression sioniste le 7 octobre dernier. L’occupation sioniste avance des justifications fallacieuses pour cibler les hôpitaux».