Le ministre de l’Industrie, Ahmed Zeghdar, a salué les grands efforts déployés par la société de produits détergents «BRILEX», pour répondre aux besoins du marché national, en particulier pendant la pandémie de coronavirus.
Lors d’une visite de travail et d’inspection à la wilaya de Jijel, le ministre a appelé les responsables de la société à intensifier les efforts pour doubler la production et augmenter le taux d’intégration et se diriger vers les marchés étrangers, notamment africains.
Le ministre a souligné que ce type d’investissement, créateur de valeur ajoutée, bénéficiera de tout le soutien et de l’accompagnement des pouvoirs publics. Il a souligné la nécessité de soutenir et d’encourager l’activité industrielle locale afin d’accéder au marché concurrentiel national et international et de s’orienter vers l’exportation, soulignant «l’existence de capacités et de compétences locales algériennes similaires aux laboratoires universitaires qui peuvent relever le défi économiquement, ce qui nécessite leur exploitation dans divers investissements».
L’usine de production d’huile végétale réduira la facture des importations
Le ministre de l’Industrie, Ahmed Zeghdar, a révélé que le projet d’usine de production d’huile végétale «Nutris» permettra de réduire l’importante facture d’importation d’huiles végétales, et dans un second temps, elle permettra de se diriger vers les marchés africains.
Lors de sa visite à la wilaya de Jijel, le ministre a inspecté l’usine de trituration des graines oléagineuses Nutris, où il a déclaré que «dans le cadre de la relance du secteur industriel et de l’accélération de la réalisation des projets d’investissement, le projet vise à produire cette plante, qui a un pourcentage de matérialisation de 70% de huiles végétales, pâte de graines végétales et coques de graines végétales destinées à l’alimentation animale». «Il est également considéré comme l’un des plus grands projets sur lesquels s’appuient les pouvoirs publics, car il est lié à d’autres secteurs vitaux tels que la fabrication et l’agriculture», a-t-il ajouté.
Le ministre a révélé que «l’entrée en phase de production de cette usine va créer un dynamisme économique, notamment la tendance à la culture du soja au niveau national afin d’assurer la continuité de l’approvisionnement de l’usine».
Dans le même contexte, M. Zeghdar a ajouté que «la limite d’importation de cette substance est estimée à 1,9 million de tonnes par an, avec la possibilité d’économiser plus d’un milliard de dollars par an. En plus d’ouvrir la voie à d’autres investisseurs dans des activités complémentaires et de manutention pour ce projet, notamment les industries manufacturières, il y a l’intention de couvrir environ 50% des besoins nationaux en huile de table et 70% en alimentation animale, tout en veillant à ce qu’elle soit fournie localement».
Le ministre a également souligné «la nécessité d’accélérer la réalisation de ce projet stratégique, compte tenu de son importance économique, vu que cela pourra contribuer à répondre à la demande locale en huiles végétales et l’élimination du monopole et de spéculation sur ces produits».
Par la suite, le ministre de l’Industrie, Ahmed Zghdar, a inspecté la Société africaine du verre (Afracaver), la branche de la Société nationale du verre et des abrasifs (ENAVA) de l’Assemblée générale des industries chimiques (ACS).