Un grand ouf de soulagement est poussé par les usagers des transports routiers et ferroviaires. Un retour des moyens de locomotion les plus usités par les citoyens en mal de déplacements. Durant une année, les clients de taxi, de bus et de train ont été mis à rude épreuve, surtout lorsque les employés ont regagné leurs bureaux, ne trouvant aucune alternative pour s’y rendre. Avec la reprise des navettes de transport public et privé, hormis les week-ends, un contentement a salué cette initiative prise par les pouvoirs publics. Mais elle sera de courte durée car à la faveur de la recrudescence des cas de la Covid 19, la suspension de ces moyens de transports routiers s’entend ont dû arrêter de nouveau de leur activité. Puis avec la tendance à la baisse, retour du transport y compris le week-end. Mais à la tendance générale, les protocoles des mesures d’hygiène sont peu observés. Et chacun se rejette la balle.
Les transporteurs se disent impuissants devant les clients qui refusent de porter le masque de protection, les usagers se plaignent de l’indifférence aux préposés aux bus privés et même public qui sont plutôt obnubilés par le gain de la journée que des mesures barrières à faire respecter, car eux-mêmes ne les prennent pas en compte. Devant cette cacophonie, le risque de contamination n’est pas écarté, d’où les appels à l’application de la réglementation en vigueur, pour décourager ces prestataires qui n’ont eu de cesse pourtant de réclamer un retour de leurs activités ayant été particulièrement impactés par la crise sanitaire que vit toujours le pays et le monde. Des témoignages venus de l’intérieur du pays font écho en plus de cette restriction qui accompagne cette reprise, à savoir l’occupation à 50% des bus et des fourgons, arguant que toutes les dépenses inhérentes à leurs déplacements ne couvriront en rien les frais engagés, dont l’impôt auquel il sont soumis. Les plus nantis sont certainement ces voyageurs du rail revenu cette semaine à la rescousse des travailleurs, surtout ceux de banlieues et régionaux. Car depuis dimanche, les usagers de la SNTF (Société nationale du transport ferroviaire) reprennent le train à l’arrêt des mois durant.
Une perte importante en entrée d’argent pour l’entreprise qui malgré ce déficit informe sa clientèle titulaire d’un abonnement, que ce dernier est valable et que le rechargement se fera automatiquement pour compenser son inutilisation pendant la mise à l’arrêt des trains. Les dessertes inter-wilayas, les banlieues et estudiantines ont pu enfin renouer avec ce moyen de transport, prisé pour sa régularité, son confort, ses tarifs étudiés et promotionnels, et ses destinations rapides et multiples. A ce train est venu s’ajouter ce lundi les grandes lignes et les régionaux. Un bon début en attendant le réaménagement des horaires qui aujourd’hui obéissent aux impératifs du confinement et du couvre-feu. Desservies de 6h à 18h, les trains ont été répartis sur les destinations en nombre de rotations déjà mis à la disposition de l’usager, à l’aise de faire son voyage et son déplacement. Reste là aussi à faire respecter les mesures de protection contre tout risque de contamination à la covid 19. Pour ne pas faire marche arrière. La machine ayant été dérouillée.