Le ministre de l’Agriculture, Abdelhamid Hamdani, a présidé, une réunion d’évaluation avec les directeurs des services agricoles de l’ouest du pays pour évaluer la campagne de labour et d’ensemencement. En plus de l’application des instructions pour la fourniture de son enrichi.
Il a été question également, au cours de la rencontre, de plancher sur le dossier de l’assainissement du foncier agricole, de la récupération de terres inexploitées, ainsi d’électricité rurale et autres dossiers.
Il faut rappeler que selon une déclaration du ministère, la date du 15 décembre 2020 a été fixée comme date limite pour la soumission des listes nominales, avec l’achèvement du processus de recensement.
Cela permet au ministère de fixer les cadres organisationnels pour étudier et trouver des solutions adaptées à leur situation dans les plus brefs délais, en incarnation des objectifs de la feuille de route du secteur.
Avec un taux de 50% du foncier agricole non exploité sur tout le territoire national, le ministère compte récupérer ce foncier afin de le distribuer à des exploitants mais également de le transférer vers des projets industriels, pour ce qui est des terres déclassées. Ainsi, récemment, il a été récupéré 102H, distribués à 170 exploitants. Plus de 600 ha de terres agricoles ont été déclassés dans la commune de Bethioua, au profit de la nouvelle zone industrielle où sont implantées des entreprises industrielles à l’image de Tosyali. Il faut souligner aussi que le foncier agricole a subi pendant de longues années d’agressions à travers des détournements de vocation.
Il faut relever, par ailleurs, que le secteur de l’agriculture fait partie des rares secteurs qui résiste le plus à la crise sanitaire qui a frappé de plein fouet l’économie nationale cette année.
Ainsi, l’année 2020, a vu une production agricole importante et même des perspectives à l’exportation. Celle-ci a pu dépasser l’équivalent de 25 milliards de dollars, contre 23 milliards usd durant la campagne agricole précédente.
Dans certaines régions céréalières, le rendement de blé dur à l’hectare avait atteint jusqu’à 60 quintaux, selon le ministre du secteur, Abdelhamid Hemdani, qui table sur une production de 71 millions de quintaux de blé dans un avenir proche, grâce à l’extension des surfaces irriguées.
Il est également question de promouvoir l’exploitation rationnelle des terres et des ressources hydriques, de lutter contre le gaspillage par une bonne gestion des excédents de production, notamment à travers le développement des infrastructures de stockage et les outils de transformation.
Le ministre mise aussi sur l’agriculture saharienne et des hauts plateaux. En sus de l’exploitation des forêts qui sera bientôt soumise à une loi, définissant les modalités à travers un cahier des charges.