La crise sanitaire aura mis à découvert bien des facettes de la vie citoyenne. De la vie du pays. Et des bouleversements qui lient l’une à l’autre. Pour le présent et pour l’avenir surtout. Car, aujourd’hui à l’heure des technologies avancées, il est plus que jamais temps de se mettre au diapason du reste du monde qui a déjà pris de l’avance dans ce qui va régir les relations et les échanges entre les pays. Economiquement s’entend. Pour tenter d’être de l’avancée dans bien des domaines gérés par le numérique et l’ère du changement climatique, de la fin des énergies fossiles, de l’adaptation aux énergies électriques, plus économiques moins végétivores, moins coûteuses, plus rentables. Si du charbon, il en est presque fini, le pétrole le gaz sont en voie d’extinction, et bientôt pas indispensables, puisque aujourd’hui remplacés par les inépuisables énergies renouvelables, d’où leur désignation. L’Algérie est à la traîne et ne saurait continuer sur cette voie. Car, demain, les autres pays avec lesquels il y a des relations commerciales ne pourraient indéfiniment poursuivre toutes transactions tant que nous continuons à rouler à l’essence, au gasoil, principales émetteurs de CO2.
Le temps est venu de penser à l’après pétrole, à l’après gaz, les ressources ne sont pas inépuisables et même si le pétrole est cédé à 52 dollars, il est appelé à disparaître. Les effets de cette dépendance des hydrocarbures commencent à déjà se faire ressentir. Ces hydrocarbures qui nous reviennent une fois transformées plus chères, achetées au prix fort. Et demain ne sera pas moins problématique. Tant que le pays importe ses produits de première nécessité et dont le Trésor supporte la différence, car cédée au citoyens au moindre prix. Et là l’heure est aux bilans des réserves de change, des dépenses fantasmagoriques, de l’équilibre de la balance commerciale, de l’état des finances du pays, tout un entourage vital qui continue de subir les frais engagés par l’Etat afin de pourvoir au nécessaire vital. D’où d’ailleurs préconisent les experts, mettre de l’ordre dans la maison, établir un fichier national des foyers qui sont à même de payer leurs produits à leur vrai et prix et venir en aide à ceux qui sont véritablement dans le besoin, un équilibre qui rétablirait bien des disparités. Et ce ne sera pas le citoyen au revenu moyen ou en dessous de la moyenne qui irait manifester contre cette correction dans le pouvoir d’achat. Et l’Etat qui subventionne de nombreux produits, ces mêmes produits transformés alors qu’ils sont achetés au moindre prix sont revendus beaucoup plus par les fabricants et les producteurs, s’il en est, s’en trouve amoindri dans ses finances. Et l’Algérie qui importe réfléchit aujourd’hui à la manière à même de réduire ces dépenses.
L’électrique est à la rescousse. Avec cette première expérience du transport qui se transforme vers cette énergie a également mis en avant des potentialités algériennes. Ce sont des ingénieurs de l’ETUSA qui ont mis sur les rails ces bus, ce qui devait se faire avec des ingénieurs polonais, n’était le coronavirus qui est passé par là. A la bonne heure, déjà une économie de faite. Et de ce premier bond en avant, tout un programme d’énergie renouvelable est mis en branle par l’Algérie qui compte se positionner en tant qu’acteur majeur dans la production de l’électricité, en s’appuyant sur la photovoltaïque et l’éolien, à l’orée de 2021 qui est à nos portes.