L’Algérie joue un « rôle moteur » dans la résolution pacifique des crises de la région par le dialogue et en coopération avec les Nations Unies et l’Union africaine afin de maintenir la paix et la stabilité, affirme ce dimanche 20 décembre l’ancien ministre tunisien des Affaires étrangères et ancien envoyé de l’ONU au Mali M. Mongi Hamdi.
L’ex ministre des AE, a fait savoir : «Il est connu de l’Algérie fraternelle que c’est un pays qui a un poids dans la région et en Afrique, elle joue un rôle moteur dans la résolution des crises avec une approche pacifique et cela par le dialogue, et cela par la coopération avec les Nations Unies et l’Union africaine ». Il poursuivra « c’est ce que fait actuellement l’Algérie au Mali et en Libye, un rôle qui vise à préserver la paix et la stabilité dans la région, ce qui est bénéfique à tous les peuples d’Afrique ».
Mongi Hamdi reviendra sur le rôle majeur de « l’Algérie à contribuer d’un grand effort pour résoudre la crise malienne et signer l’accord de paix et de réconciliation entre les parties financières en 2015 accompagné par les Nations Unies », alors que ce dernier était l’envoyé du Secrétaire général de l’ONU au Mali
L’ancien diplomate décrira les déclarations et les attaques du ministre tunisien des Affaires étrangères Ahmed Ounaies, à l’Etat algérien comme « honte et irresponsabilité ». Soulignant que « le peuple tunisien a tout le respect pour l’Algérie, et n’acceptera pas de dire cela sur l’Algérie ».
M.Hamdi a précisé que les déclarations d’Ahmed Ounaies « ne représentent pas la vérité » parce que « l’Etat algérien a des institutions respectables et s’est engagé à faire son devoir dans le cadre de la loi et à ne pas s’immiscer dans les affaires des autres, y compris son armée (l’armée nationale populaire) ». Ajoutant que ces déclarations « ne sont pas non plus conformes à la profondeur historique ; en ce qui concerne les relations algéro-tunisiennes.
C’est aussi « inacceptable pour tout Tunisien » car l’Algérie « a toujours été aux côtés de la Tunisie et l’a soutenue dans ses jours difficiles, surtout après les événements de 2010 (la Révolution de Jasmin) ».