Un groupe de chercheurs algériens ont développé des générateurs d’ozone utilisés pour la désinfection des espaces, lancé sur le marché par la filiale du groupe ELEC El Djazair, à partir de janvier prochain, avec une capacité de production de 2.000 appareils
Cet appareil sera consacré à la désinfection des espaces tels que les véhicules, les hôpitaux, les écoles ou encore les stations de transports, contre les virus, bactéries, champignons et mauvaises odeurs, et qui ne nécessite aucun intrant puisque il se base sur une technique permettant la transformation de l’oxygène de l’air ambiant en ozone.
Selon le PDG de l’entreprise, Abdelkader Zazoua, des quantités ont été déjà vendues à la compagnie nationale des hydrocarbures Sonatrach, alors que SOREMEP vient de recevoir d’autres commandes, de la part de cliniques et des mosquées principalement.
Avec une capacité de production de 2.000 appareils, la fabrication sera lancée, ainsi, à partir de janvier prochain, avouera M. Zazaou soulignant que les boitiers sont fabriqués par la société elle-même tandis que les autres composants seront assurés par des fournisseurs algériens et étrangers.
Trois modèles de générateurs, seront proposés par l’entreprise, selon le volume de l’espace à désinfecter: 15 G (surface d’environ 30 m²), 30 G (surface d’environ 60 m²) et 60G (surface d’environ 150 m²), selon le premier responsable de cette entreprise basée à Tlemcen.
Ce partenariat a été engagé en avril dernier avec le laboratoire de recherche de l’université de Sidi Bel Abbès qui a développé ce modèle algérien, dans le cadre du Reverse engineering (ingénierie inverse qui consiste à déterminer la méthode de fabrication d’un appareil qui existe déjà).
La société envisage, par ailleurs, de lancer la production d’un nouvel appareil innovant permettant la détection de température à distance et la désinfection automatique des mains avec reconnaissance faciale.
Partenariat avec une société portugaise
Cet appareil a été mis au point en partenariat avec une société portugaise qui détient le concept et qui s’est intéressée par les installations et les capacités de production de SOREMEP pour la fabrication et la commercialisation de ce produit localement et à l’export où les marchés sont “très demandeurs”.
Cinq unités ont été déjà fabriquées dont un appareil qui est mis à l’entrée du Consulat d’Algérie à Marseille. “Le feed-back est extraordinaire”, affirme M. Zazoua.
La commande des composants est en cours et la fabrication en série de ces appareils est prévue à partir de mi-janvier 2021, avec une capacité de 2.000 appareils par mois.
La société a conclu un contrat d’exportation vers le marché français d’un montant de 1,5 million d’euros, d’après le PDG.