Le ministre de la Poste et des Télécommunications, Brahim Boumzar, accompagné du ministre des Mines, M. Mohamed Arkab, et du ministre délégué auprès du Premier ministre chargé des micro-entreprises, Nassim Diafat ,ont présidé une réunion consultative visant à assurer une couverture téléphonique au niveau de 178 sites pour l’exploitation minière artisanale de l’or dans le Grand Sud, notamment dans les wilayas de Tamanrasset et d’Illizi, au profit des jeunes promoteurs dans le cadre des micro-entreprises .
Selon le ministère de la télécommunication, cette couverture permettra aux entreprises du secteur d’accompagner les jeunes et de faciliter l’accomplissement de leurs tâches ainsi que de sécuriser les sites, en plus de sécuriser leur déplacement.
Sur cette base, les différentes solutions techniques exposé par les entreprises du secteur, qui ont exprimé leur volonté, en leur qualité d’institutions citoyennes, d’apporter des solutions innovantes à cet égard combinant les technologies satellite, hertz et radio.
À cet égard, le ministre de la Poste et des Télécommunications, Brahim Boumzar, a souligné la nécessité de partager les infrastructures entre les concessionnaires, en particulier dans notre Grand Sud, et conformément à ce que prévoit la loi 18-04, ce qui permettra de réduire la charge des concessionnaires et de transférer des devises fortes à la suite de l’importation d’équipements.
Il est à noter que,, l’opérateur téléphonique Mobilis, a procédé durant cette année à des coopérations avec la Société algérienne de communications par satellite, a assuré la couverture téléphonique au niveau des deux routes reliant les wilayas d’Adrar et d’El-Bayadh, ainsi que les wilayas d’Adrar et de Tindouf, au niveau des lignes reliant à distance les régions de “Lebnoud” et “Tinerkouk” 302 km, «Tasabit» et «Tbalbala» à 341 km, «Hassi Naqa» et «Tindouf» à 90 km, en plus du corridor routier reliant les États de Ghardaia et d’El Bayadh, ainsi que du corridor routier reliant In Amenas et Djanet Dans la wilaya d’Illizi, à une distance de 650 km, sachant que ces zones n’avaient pas totalement de couverture téléphonique et de nombreux accidents ont été enregistrés sans possibilité de les signaler, notamment les accidents de la circulation et les cas perdus.