Le président de l’Association algérienne de protection et d’orientation du consommateur et de son environnement (APOCE), Mustapha Zebdi, a annoncé ce mercredi le lancement d’une application électronique afin de permettre aux citoyens de signaler les cas de corruption via leurs Smartphones.
En marge de la célébration de la Journée internationale de lutte contre la corruption organisé par l’Organe national de prévention et de lutte contre la corruption (ONPLC), Zebdi a affirmé que «l’APOCE s’apprête à lancer dans les prochaines semaines, une application électronique accessible à tous les citoyens afin de faire part de leurs diverses préoccupations et plaintes », ajoutant que cette application comprend également un« angle spécial pour signaler les affaires de corruption et les soumettre aux autorités compétentes ».
Il a expliqué que cette application, qui est en cours de préparation “en coordination avec l’Autorité nationale pour la prévention et la lutte contre la corruption, ainsi qu’avec les agences de sécurité compétentes”, vise à “rassurer” les citoyens et à contourner certaines inquiétudes concernant le signalement direct aux services de sécurité”.
Le président de l’APOCE a ajouté que “les notifications des citoyens seront triées et soumises directement aux autorités compétentes” pour prendre les mesures nécessaires.
Dans le même contexte, M. Zebdi a affirmé que ” le changement souhaité dans la lutte contre la corruption a déjà commencé grâce à une réelle volonté politique traduite par des mécanismes et organes qui ont été activés à cet effet”, appelant la société civile à “s’engager dans cette noble entreprise” et “à élargir sa base et communiquer avec les citoyens de Ordonnez leur inclusion dans les efforts de lutte contre la corruption “.
A cet égard, le porte-parole a noté la mise en place du Réseau national pour l’intégrité en tant que mécanisme d’appui à la société civile dans la lutte et la prévention de la corruption, soulignant qu’il «contribuera à la participation citoyenne à la construction de la nouvelle Algérie».
Il a souligné que ce réseau, qui réunira «l’élite de la société civile et les militants dans le domaine de la lutte contre la corruption», contribuera à «former la société civile dans le suivi des affaires de corruption».