L’Italie abrite le Festival international des arts et de l’architecture “Borders Festival Future Landscapes”. C’est la légendaire belle ville de à Venise (Italie) qui accueille du 15 octobre au 29 novembre prochain, 110 artistes d’une trentaine de pays.
Le “Borders Festival Future Landscapes” de Venise est une rencontre artistique pluridisciplinaire qui regroupe les arts plastiques, la photographie, les installations, l’architecture, la vidéo et les performances.
L’artiste plasticien algérien Farid Izemmour est un de ses hôtes. C’est au Palazzo Albrizzi-Capello, qu’il fera montre de son savoir-faire. Il y exposera quatre œuvres de d’une de ses série intitulée “Traces”. C’est une belle mise en relief artistique des lettres alphabétiques arabes. Elles sont dessinées tout en douceur et en couleur nées à la vie en calligraphie.
Farid Izemmour, natif d’Alger un 24 septembre 1961, a, dès sa prime enfance, aimé dessiner. Un penchant vite pris en charge, lui qui se découvre une âme d’artiste, qu’il entretiendra à l’Ecole des Beaux Arts d’Alger. Il y entre en 1978 et est d’emblée attirée par l’enluminure et la calligraphie. Des arts minutieux, empreints de détails précis auquel Farid est sensible de par déjà ses aptitudes. Innées. Mais lui veut voler de ses propres impulsions et boude les études pour. Même titillé par l’art, il se tourne vers un tout autre domaine, celui de la santé. Il obtient un diplôme d’instrumentiste.
Une licence dans ses bagages, il quitte le pays pour s’installer à Genève (Suisse). Mais l’artiste qu’il est reprend le dessus. Sa vocation le mène en prospection et il pénètre ainsi le monde artistique où il entame des recherches dans le classicisme, l’expressionnisme et le dadaïsme. Il est plein environnement abstrait. Il est influencé particulièrement par Vassily Kandinski (1866-1944) et Jackson Pollock (1912-1956), deux célèbres peintres du XIXe et XXe siècles. Farid Izemmour se spécialise alors entre 1991-1994, dans la calligraphie. Son premier dada. Ses premières amours auxquelles il est fidèle depuis 30 bonnes années. Un art ancestral qui ne se refuse point au modernisme, car en constant mouvement et donc renouvellement. Izemmour, cherche, explore, approfondi, les textures et les lignes de cette calligraphie qui habite ses doigts.