Le secrétaire d’Etat auprès du ministre de l’Energie chargé des énergies renouvelables, Nourredine Yassaâ, a participé ce mardi, à la cérémonie d’ouverture officielle de la 27e édition du Forum africain de l’énergie (FAE) 2025, qui se tient du 17 au 20 juin à Cape Town, en République d’Afrique du Sud, a indiqué un communiqué du ministère.
Yassaâ était à la tête d’une importante délégation composée de cadres du ministère et de Sonatrach et aux côtés de ministres africains, notamment ceux d’Afrique du Sud, du Nigeria, du Ghana, de la Zambie, de l’Ouganda, de l’Ethiopie, du Zimbabwe et du Cameroun, de représentants d’organisations internationales et de dirigeants mondiaux du secteur de l’énergie. Ce forum a été une occasion de mettre «en lumière les défis et opportunités du secteur énergétique et d’examiner les moyens de renforcer l’investissement dans des projets d’énergie durable à l’échelle du continent africain».
Le FAE est un rendez-vous «international majeur» réunissant des décideurs politiques, des investisseurs, des experts et des représentants de grandes entreprises énergétiques africaines et internationales pour débattre des enjeux énergétiques avec un accent particulier sur le développement des énergies renouvelables et la transition énergétique.
Les opportunités d’investissement offertes par l’Algérie mises en lumière
Yassaâ a également pris part à une table ronde conjointe sur le thème «Accélérer les projets : synergie entre secteurs public et privé», organisée en session fermée, en présence de la Commissaire de l’Union Africaine (UA) chargée de l’infrastructure et de l’énergie, de ministres africains de l’Energie, de représentants des principales entreprises et institutions financières internationales, dont la Banque africaine de développement (BAD), la Société financière internationale (SFI) et la Banque mondiale (BM), et d’acteurs majeurs du secteur énergétique à l’échelle continentale et internationale.
Les discussions ont porté sur «les moyens concrets de renforcer la coopération entre gouvernements et acteurs du secteur privé afin d’accélérer le développement, le financement et la mise en œuvre de projets énergétiques, notamment dans les domaines des énergies renouvelables, de l’hydrogène vert, de l’accès élargi à l’électricité et de la transition énergétique, avec pour objectif la réalisation du développement durable, de l’intégration régionale et de la sécurité énergétique en Afrique».
Lors de son intervention dans cette session stratégique de haut niveau, le secrétaire d’Etat a présenté «l’expérience de l’Algérie en matière de stratégie énergétique durable et les opportunités d’investissement offertes par le pays», ainsi que «la volonté de l’Algérie de jouer un rôle actif dans la dynamique de partenariat public-privé à l’échelle africaine».
L’Algérie annonce son intention d’adhérer à l’Alliance africaine pour l’hydrogène vert
En marge de cet événement, Yassaâ a eu une rencontre bilatérale avec Kgosientsho Ramokgopa, ministre de l’Electricité et de l’Energie de la République d’Afrique du Sud. Les échanges ont porté sur «le renforcement de la coopération algéro-sud-africaine dans le domaine des énergies renouvelables, en particulier sur les aspects suivants : échange d’expertise technique et institutionnelle, formation, lancement de projets communs à forte valeur ajoutée et exploration de mécanismes de financement innovants pour accompagner la transition énergétique.
En cette occasion, l’Algérie a exprimé officiellement son souhait d’adhérer à l’Alliance africaine pour l’hydrogène vert, une initiative stratégique visant à «unifier les efforts des pays africains autour du développement et de la promotion de l’hydrogène vert comme levier de décarbonation, de souveraineté énergétique et de développement durable». Cette démarche traduit «l’engagement de l’Algérie à jouer un rôle central dans la transition énergétique du continent africain et à renforcer sa position dans les nouveaux secteurs énergétiques à fort potentiel», est-il conclu dans le communiqué.