Le ministre de l’Education nationale, Mohammed Seghir Saâdaoui, a donné ce dimanche le coup d’envoi officiel des épreuves du baccalauréat session 2025 depuis le lycée El Idrissi, situé dans la commune de Sidi M’hamed à Alger.
Durant cinq jours, ce sont 878.857 candidats qui se présenteront aux épreuves finales dans sept filières différentes répartis sur 2.964 centres d’examen à travers le pays. L’organisation de cette session a mobilisé un encadrement conséquent avec la participation de 308.000 personnes chargées de la supervision.
Lors d’une conférence de presse tenue à l’occasion du lancement de cet examen, Saâdaoui a assuré que «toutes les conditions matérielles et humaines ont été réunies afin de garantir le bon déroulement des épreuves dans un climat propice à une compétition équitable pour l’ensemble des candidats à travers le territoire national».
Les résultats de la réforme des programmes du cycle primaire bientôt connus
Abordant la réforme en cours des programmes scolaires du cycle primaire, le ministre a annoncé que les résultats du travail mené par la Commission nationale de la qualité de l’enseignement seront «prochainement connus». Cette réforme, actuellement «en phase de finalisation, vise une amélioration qualitative des contenus pédagogiques».
Concernant la révision du statut particulier et du régime indemnitaire des fonctionnaires du secteur de l’éducation, Saâdaoui a indiqué que certaines organisations syndicales «ont émis des réserves et formulé des observations sur des points non couverts par le projet initial». Ces remarques, selon le ministre, «ont été prises en considération et un projet de révision est actuellement en cours d’élaboration».
Un Prix national de la créativité scolaire et des concours interlycées et intercollèges dès la prochaine rentrée
Le ministre a également annoncé le «lancement, dès la prochaine rentrée scolaire, du Prix national de la créativité et de l’innovation scolaires et des concours interlycées et intercollèges, une initiative visant à encourager l’émulation entre les élèves et à leur permettre de montrer leurs capacités».
S’agissant des examens du BEM et du baccalauréat, il a affirmé que la méthode classique de correction «sera maintenue afin de préserver les droits des candidats». En ce qui concerne les coupures d’Internet durant les épreuves, il a souligné que son département «travaille à la mise en place de solutions alternatives permettant de garantir l’intégrité des examens sans recourir à cette mesure».
Enfin, abordant la question de la fraude, Saâdaoui a précisé qu’au cours des épreuves du BEM 2025, qui ont vu la participation de plus de 826.000 candidats, seuls 53 cas de triche ont été enregistrés, un nombre relativement faible comparé aux sessions précédentes.