Dans le cadre des travaux de la 113e session de la Conférence internationale du travail, qui se tient à Genève du 2 au 12 juin, l’Algérie a pris ce lundi, la présidence de la Commission de l’application des normes internationales du travail (CAN).
Cette élection à la tête de cette commission prestigieuse reflète la confiance et la reconnaissance dont l’Algérie jouit auprès des membres de l’Organisation internationale du travail (OIT) et des partenaires sociaux grâce à son expérience pionnière en matière de protection sociale, de renforcement du dialogue social et de défense des droits des travailleurs, et à son engagement constructif dans les différentes dynamiques de l’organisation.
En assumant la présidence de la CAN, l’Algérie réaffirme son engagement inébranlable à poursuivre ses efforts en faveur de la promotion du travail décent, de la justice sociale et de la défense des droits des travailleurs en parfaite cohérence avec les objectifs de l’OIT.
Pendant son mandat, l’Algérie aura la responsabilité de conduire les travaux de cette instance essentielle, pierre angulaire du système de contrôle de l’OIT. La commission aura à examiner plusieurs rapports importants, notamment le rapport général, le rapport du Comité d’experts sur l’application des conventions et recommandations et celui du Comité de la liberté syndicale.
Dans son allocution d’ouverture, le président de la commission a salué l’expérience «positive» de l’Algérie dans ses interactions avec les organes de contrôle de l’OIT, en particulier à travers la soumission de rapports sur l’application des conventions ratifiées, lesquels sont examinés par le Comité d’experts chargé d’évaluer la conformité des législations et des pratiques nationales avec les normes internationales du travail.
A la suite de cette coopération constructive, l’Algérie a engagé des réformes visant à aligner sa législation nationale sur les normes contenues dans les conventions internationales, illustrant ainsi sa ferme volonté de promouvoir et renforcer les droits des travailleurs.