Depuis Genève : l’Algérie réaffirme sa volonté de contribuer à l’édification d’un système de santé mondial plus juste

Lors de la 78^e assemblée mondiale de la santé ; qui se tient au siège de l’Organisation mondiale de la santé (OMS) à Genève, en Suisse, l’Algérie a réaffirmé son attachement au principe de solidarité internationale en matière de santé ainsi que sa volonté de contribuer à l’édification d’un système de santé mondial plus juste, plus efficace et plus durable, selon un communiqué publié ce samedi par l’Agence nationale de sécurité sanitaire (ANSS).

Une délégation algérienne de haut niveau, composée de membres de la Mission permanente de l’Algérie auprès de l’Office des Nations unies à Genève et de représentants du ministère de la Santé et de l’ANSS, représente le pays lors de ces travaux. Dans ce cadre, la délégation a pris part activement aux débats portant sur plusieurs questions sanitaires stratégiques, notamment le projet d’accord mondial sur la prévention, la préparation et la riposte face aux pandémies et les politiques multilatérales de lutte contre les maladies non transmissibles.

Par ailleurs, selon l’ANSS, l’Algérie a tenu un rôle central dans la défense du droit du peuple palestinien à la santé. Cet engagement s’est notamment manifesté par les efforts soutenus de sa Mission permanente auprès de l’Office des Nations Unies à Genève, qui ont contribué à l’adoption d’une résolution visant à inclure l’Etat de Palestine dans le Règlement sanitaire international (2005). Ce succès a été obtenu malgré des tentatives d’obstruction et d’entraves, réaffirmant, ainsi, la position «constante» de l’Algérie en faveur des causes justes dans les instances internationales, a précisé l’ANSS.

Enfin, les débats de l’assemblée mondiale de la santé, qui se poursuivront jusqu’au 27 mai, porteront également sur des sujets tels que l’éradication de la poliomyélite et du paludisme, la promotion de la santé mentale, la lutte contre le diabète et le cancer du col de l’utérus, le développement de la santé numérique, la couverture sanitaire universelle (CSU) et l’impact du changement climatique, de la pollution et des déchets sur la santé publique.