Behdja Lammali, présidente de la Commission des transports, de l’énergie, de l’industrie, des communications, des sciences et de la technologie de l’Assemblée populaire nationale (APN) a participé à la réunion conjointe entre sa commission et la Commission de l’économie rurale, de l’agriculture, de l’environnement et des ressources naturelles, ainsi que la Commission de la santé, du travail et des affaires sociales au Parlement panafricain.
Cette participation est intervenue, indique un communiqué de l’APN, à la clôture des travaux des sessions des commissions permanentes et des organes rattachés au Parlement panafricain, tenus à Midrand, en Afrique du Sud, du 18 au 28 février dernier.
Les discussions se sont concentrées sur les systèmes agricoles et alimentaires, en insistant sur la «nécessité d’adapter les politiques aux recherches scientifiques basées sur les technologies modernes, dans le but de mettre en place des législations soutenant le développement agricole sur le continent africain», ajoute la même source.
Dans son discours, Behdja Lammali a souligné que l’Algérie «est un modèle pionnier dans le domaine de l’agriculture, ayant réussi à exploiter les régions désertiques et à les transformer en terres agricoles productives. Cela a contribué à un bond qualitatif dans la production agricole diversifiée et au renforcement de la souveraineté alimentaire». Elle a mis en avant «la stratégie de l’Algérie visant à atteindre la souveraineté alimentaire, soutenue par une forte volonté politique sous la direction du président Abdelmadjid Tebboune, qui œuvre pour le développement du secteur agricole en encourageant les investissements, en soutenant les agriculteurs et en renforçant l’utilisation des techniques agricoles modernes».
La présidente de la Commission des transports, de l’énergie, de l’industrie, des communications, des sciences et de la technologie au Parlement panafricain a appelé les pays africains à «tirer parti de l’expérience algérienne dans le développement du secteur agricole». Elle a souligné «l’importance de l’échange d’expertise et de l’adoption de stratégies durables fondées sur l’exploitation optimale des ressources naturelles, le soutien à la recherche scientifique et l’utilisation des technologies modernes pour réaliser le développement agricole».
