Ce lundi à Alger, la campagne nationale annuelle de don de sang a été lancée par la Direction générale de la Sûreté nationale (DGSN), en partenariat avec l’Agence nationale du sang (ANS) et la Fédération algérienne des donneurs de sang (FADS). Cette initiative met l’accent sur l’importance d’une participation massive pour venir en aide aux malades et sauver des vies.
Sous l’égide de la directrice de la santé, de l’action sociale et des activités sportives de la Sûreté nationale, le contrôleur général de police, Salma Madi, cette campagne s’inscrit dans le cadre de la 19e édition des trois campagnes de don de sang (internationale, maghrébine et nationale).
Selon l’officier principal de police à la DGSN, Hakim Chebahi, la campagne se déroulera en trois étapes. La première a débuté hier et se poursuivra jusqu’au 26 février dans les services de police, en raison de la Journée maghrébine du don de sang, fixée chaque année au 30 mars. Cette date a été avancée cette année pour coïncider avec le mois sacré du Ramadhan et l’Aïd El-Fitr.
La deuxième étape se déroulera à l’occasion de la Journée mondiale du donneur de sang, le 14 juin, et la troisième aura lieu le 25 octobre, pour célébrer la Journée nationale des donneurs de sang.
Cette initiative humanitaire a pour objectif de «renforcer les valeurs de solidarité et de promouvoir le travail de proximité au sein de la société, tout en veillant à approvisionner les banques nationales de sang en cette ressource essentielle», a ajouté Chebahi.
La DGSN a mis en place «tous les moyens humains et matériels nécessaires à la réussite de cette opération, en conformité avec les normes de sécurité et de santé en vigueur, en collaboration avec les organismes concernés», a-t-il précisé.
La directrice générale de l’ANS, Dr Houria Touafdit, a salué cette initiative humanitaire, soulignant qu’elle vise à «sauver des vies et à approvisionner les centres de transfusion sanguine». Elle a lancé un appel à tous les établissements publics et privés ainsi qu’aux citoyens en bonne santé pour «participer à cette démarche», rappelant qu’une «seule poche de sang peut sauver trois vies».
Pour sa part, le président de la FADS, Abdelmalek Sayah, a souligné l’importance de cette initiative «dans le renforcement de l’action humanitaire» et a salué l’engagement «constant» de la Sûreté nationale dans l’approvisionnement des hôpitaux en sang. Il a encouragé toutes les couches de la société à «se mobiliser pour sauver des vies».