Le ministre de la Jeunesse, chargé du Conseil supérieur de la jeunesse (CSJ), Mustapha Hidaoui, a présidé ce lundi, une réunion avec les directeurs des instituts nationaux de formation des cadres de la jeunesse sous tutelle, durant laquelle, il annoncé la création d’une Commission nationale pour la réforme pédagogique du secteur, pour faire le diagnostic du système de formation de ces instituts, indique un communiqué du ministère.
A l’occasion, le ministre a indiqué que cette commission «se réunira à la fin de cette semaine et remettra son rapport au plus tard dimanche prochain», soulignant dans ce cadre, que «des statistiques précises et le recours à la prospective sont des piliers essentiels pour améliorer les performances du secteur».
Selon Hidaoui, «des bonnes décisions ne peuvent être prises que sur la base de données précises et claires sur la situation actuelle», insistant également sur la nécessité de «former une nouvelle génération de cadres dotés des compétences requises, en commençant par la révision du contenu des programmes pédagogiques afin de les adapter aux évolutions modernes».
A ce titre, il a mis l’accent sur «l’importance de collecter toutes les données relatives au système de formation du secteur, notamment le nombre d’apprenants, les spécialités proposées et les équipements disponibles». Ces informations constitueront, explique-t-il, «une base pour revoir les réalisations, évaluer les performances et définir les priorités futures des instituts, notamment dans leur volet éducatif et pédagogique».
Au début de la réunion, le ministre a donné la parole aux directeurs pour poser leurs préoccupations et propositions, estimant que «l’échange de vues est la base de la réussite collective, de la réforme pédagogique et de la transition réussie du mode de formation pour une meilleure préparation des jeunes à la participation sociale et économique, imposée par la dynamique nationale que connaît le pays à travers la réforme du volet pédagogique».