Le ministre de l’Intérieur, des Collectivités locales et de l’Aménagement du territoire, Brahim Mourad, a participé, à Koweït, aux travaux de la session ministérielle du sixième Forum régional arabe pour la réduction des risques de catastrophes, selon un communiqué du ministère publié ce mercredi.
Les sessions du forum ont permis à la délégation algérienne de «mettre en avant les avancées réalisées par l’Algérie en matière de gestion des risques de catastrophes, conformément aux directives du président de la République».
Cela s’est notamment traduit par «une révision approfondie du cadre juridique, après la promulgation en 2004 de la loi relative aux règles de prévention, d’intervention et de réduction des risques de catastrophes dans le cadre du développement durable», laquelle a instauré «une nouvelle approche basée sur la gestion des risques de catastrophes plutôt que sur la gestion des catastrophes elles-mêmes, en mettant l’accent sur le renforcement de la dimension préventive et anticipative, l’adoption d’une démarche participative et la généralisation de la sensibilisation communautaire», indique le communiqué.
La même source a précisé que les travaux de ce forum, placé sous le thème «Construire des communautés arabes résilientes : de la compréhension à l’action», ont abouti à l’adoption d’une Déclaration finale réaffirmant «la pleine prise de conscience des États participants quant aux enjeux liés aux risques de catastrophes, sous toutes leurs formes, ainsi que leur engagement à progresser dans la réalisation des objectifs et priorités du Cadre de Sendai pour la réduction des risques de catastrophes 2015-2030 et de la stratégie arabe à l’horizon 2030».
La déclaration finale a également souligné «l’importance de passer d’une gestion des catastrophes à une gestion globale des risques de catastrophes, à travers des pratiques alignées sur les politiques de développement durable». Elle a aussi mis en avant «la nécessité de développer une approche inclusive impliquant les Gouvernements, la société civile, les milieux académiques, la jeunesse, les groupes les plus vulnérables, le secteur privé et les médias, afin de réduire les risques de catastrophes au sein des communautés arabes».