«Autant de douleur que de cris», dit un proverbe arabe. Une sagesse qui semble parfaitement illustrer l’état d’esprit du voisin de l’Ouest, incapable de dissimuler son immense amertume après la récente visite en Syrie du ministre d’État, ministre des Affaires étrangères, de la Communauté nationale à l’étranger et des Affaires africaines, Ahmed Attaf.
Et quelle meilleure manière d’exprimer cette douleur que par les cris frénétiques de ses propagandistes, déchaînés sur les réseaux sociaux et les plateformes d’information – ou plutôt de désinformation. En manque d’arguments, ces officines n’ont rien trouvé de mieux que d’inventer des calomnies cousues de fil blanc, multipliant les assertions les plus fantaisistes dans une application flagrante de la célèbre théorie du «big lie» de Joseph Goebbels : «Répétez un mensonge assez longtemps, et il devient vérité».
Le plus absurde, c’est que le Royaume du Maroc finit par croire à ses propres élucubrations. Il y a quelques semaines à peine, ces mêmes relais médiatiques insinuaient que des soldats de l’armée algérienne et du Front Polisario combattaient aux côtés du régime syrien. Aujourd’hui, ils prétendent que le ministre Ahmed Attaf aurait demandé leur libération lors de sa rencontre avec le président syrien Ahmed al-Sharaa, et que cette demande aurait été rejetée. Une pure invention, digne d’un scénario de mauvais feuilleton.
Mais à force de mensonges, le Royaume ne fait que révéler son propre désarroi face à la réalité : la visite d’Ahmed Attaf en Syrie a été exceptionnelle, témoignant de la profondeur des relations algéro-syriennes. L’entretien avec le président syrien a porté sur le soutien indéfectible de l’Algérie à la Syrie dans cette phase cruciale de son histoire, alors que ce pays œuvre à reconstruire ses institutions et à répondre aux aspirations de son peuple à la paix et à la prospérité.
Cette nouvelle tentative de désinformation, aussi pathétique que désespérée, ne fait que trahir l’inquiétude de ceux qui s’acharnent à dénigrer l’Algérie. Ils redoutent chaque initiative diplomatique algérienne, persuadés qu’elle leur est destinée. À eux, une seule réponse : «Les chiens aboient, la caravane passe.»
A. B./APS