Au 2e jour du 1er Congrès international des patients atteints du cancer, inauguré mardi dernier sous le slogan «La voix du patient», un mémorandum de coopération et d’échange entre les pays du continent a été signé officialisant la création du Réseau africain de lutte contre le cancer.
La création de ce réseau, siégeant à Alger, vise «favoriser la coopération et l’échange dans la lutte contre cette pathologie et d’améliorer la prise en charge des malades. La cérémonie de signature s’est déroulée en présence de représentants de quatorze pays du continent, du président de la Commission de la Santé, du Travail et des Affaires sociales au Conseil de la nation, Habib Douagui, la représentante du ministère de la Santé, Djamila Nadir, ainsi que des membres de divers institutions, organismes étatiques et de la société civile.
Lors d’un point de presse à l’issue de cette signature, la présidente de la Fédération algérienne des Associations de patients atteints de cancer (FAAPAC), Hamida Kettab a déclaré que «c’est un moment historique pour une alliance africaine contre le cancer, à travers ce mémorandum de coopération visant à améliorer la réalité de cette pathologie dans le continent».
Ce réseau constituera, selon elle, «un espace de coopération et d’échange entre associations et organismes africains» et «permettra de tracer une feuille de route sur les aspects relatifs à la prévention, au dépistage précoce, au suivi thérapeutique, et au plaidoyer sur le cancer».
La grande expertise algérienne bénéfique aux partenaires du réseau
La présidente de la FAAPAC a mis en lumière «la grande expertise de l’Algérie en la matière, dont les Etats impliqués dans ce réseau pourront bénéficier», ajoutant que ce réseau «sera doté d’une plate-forme numérique comportant des donnés inhérentes, entre autres, aux taux d’incidence et aux facteurs de risques, et qu’il entretiendra une collaboration avec les organismes et autres institutions internationales».
A son tour, le président de l’Observatoire national de la Société civile (ONSC), Noureddine Benbraham, a salué la création de ce réseau, réaffirmant «l’engagement de l’Observatoire à l’accompagner, à travers une société civile responsable, consciencieuse et en mesure d’impacter positivement sur les populations africaines».
Il a souligné que la durabilité de la coopération africaine dans le domaine de la santé «nécessite de traiter les défis et les obstacles auxquels sont confrontés les pays africains, afin de faire de notre continent un modèle à suivre dans la prise en charge des malades du cancer et dans la fourniture des meilleurs soins».
Les progrès réalisés par l’Algérie dans ce domaine, un exemple à suivre
Des communications ont été présentées, à l’occasion de cette rencontre, portant notamment sur les expériences des pays africains en matière de prise en charge et d’accompagnement des cancéreux, et durant lesquelles les intervenants souligné les progrès réalisés par l’Algérie dans ce domaine, la qualifiant d’exemple à suivre.
A noter que ce Congrès, placé sous le haut patronage du président de la République, Abdelmadjid Tebboune, est co-organisé par la Fédération algérienne des Associations de patients atteints de cancer (FAAPAC) et l’Observatoire national de la Société civile (ONSC), en partenariat avec le ministère de la Santé.