Le ministre d’État, ministre des Affaires étrangères, de la Communauté nationale à l’étranger et des Affaires africaines, Ahmed Attaf, a présidé ce mardi à New York une réunion de haut niveau du Conseil de sécurité des Nations unies consacrée à la lutte contre le terrorisme en Afrique. Lors de cette rencontre, les intervenants ont souligné que l’expérience pionnière de l’Algérie a largement inspiré les différentes dimensions de l’action africaine commune dans ce domaine.
Cette réunion a enregistré une participation exceptionnelle d’environ 70 délégations, comprenant des ministres des Affaires étrangères de pays africains et non africains, tels que la Somalie, la Sierra Leone, la Namibie, le Rwanda, l’Angola, l’Ouganda, le Soudan du Sud, l’Indonésie et le Panama. Des responsables de haut rang des Nations unies et de l’Union africaine étaient également présents.
Dans son discours, Ahmed Attaf a présenté l’approche algérienne en matière de lutte contre le terrorisme et l’extrémisme violent en Afrique, mettant en avant «la nécessité de traiter à la fois les manifestations de ce phénomène et ses causes profondes, tout en prenant en compte les aspects développementaux et sécuritaires de manière cohérente et intégrée».
«Cette lutte requiert le soutien de la communauté internationale aux efforts de l’UA»
Le ministre d’État a aussi souligné que la lutte contre le terrorisme en Afrique «requiert le soutien de la communauté internationale aux efforts de l’Union africaine (UA) et de ses États membres». Il a conclu en affirmant que «le succès de l’Afrique dans ce domaine serait bénéfique pour le monde entier, tandis que son échec aurait des répercussions négatives à l’échelle mondiale».
Les ministres africains participants ont «unanimement loué les efforts du président Abdelmadjid Tebboune et son rôle actif dans la direction des initiatives continentales visant à lutter contre ce fléau». Ils ont souligné que «l’expérience pionnière de l’Algérie a largement inspiré les différentes dimensions de l’action africaine commune dans ce domaine».
Les intervenants ont ainsi salué l’initiative de l’Algérie d’organiser cette discussion, qui «vise à tirer la sonnette d’alarme face à la montée inquiétante du terrorisme en Afrique», tout en soulignant «l’urgence de raviver l’attention internationale sur cette menace pesant sur la paix, la sécurité et le développement dans l’ensemble du Continent».
Dans son exposé devant les membres du Conseil de sécurité, le commissaire aux Affaires politiques, à la paix et à la sécurité de l’Union africaine (UA), l’ambassadeur Bankolé Adeoye, a exprimé sa «profonde reconnaissance au président Tebboune pour son leadership éclairé dans la lutte contre le terrorisme et l’extrémisme violent en Afrique, ainsi que pour son soutien constant aux initiatives collectives issues du ‘’Processus d’Oran’’».
De son côté, la vice-secrétaire générale des Nations unies, Amina Mohammed, a salué «l’engagement de la Présidence algérienne à articuler les questions sécuritaires et de développement, tout en intégrant les politiques fondées sur les droits de l’homme dans l’élaboration des efforts africains de lutte contre le terrorisme».