Le ministre de la Communication, Mohamed Meziane, a souligné, ce mardi à partir d’Oran, la nécessité pour les médias d’accompagner la dynamique de développement et de se doter des moyens professionnels nécessaires pour soutenir l’immense effort déployé par l’État et mettre en lumière les grands projets réalisés.
Présidant l’ouverture d’une journée d’étude intitulée «La télévision algérienne, partenaire du développement et de l’investissement et plateforme pour la promotion du produit national», organisée par l’Etablissement public de télévision algérienne, (EPTV), en présence du chargé de mission auprès de la présidence de la République, Brahim Sadouk, du directeur général de l’Etablissement public de télévision (EPTV), Mohamed Baghali, du directeur général de l’Agence algérienne de promotion de l’investissement (AAPI), Omar Rekkache, et du président du Conseil du renouveau économique algérien (CREA), Kamel Moula, le ministre a indiqué que «les établissements médiatiques et les journalistes doivent œuvrer à renforcer l’information de développement car l’Algérie a un besoin urgent de cet accompagnement professionnel des efforts des institutions de l’État dans divers secteurs».
Meziane : «Les médias doivent accompagner la dynamique de développement»
«Les médias doivent accompagner cette dynamique de développement menée par le président de la République, Abdelmadjid Tebboune, et se doter des moyens professionnels nécessaires pour soutenir cet immense effort déployé par l’État et mettre en lumière les grands projets réalisés», a-t-souligné, estimant que ce rôle d’accompagnement du développement, joué par la télévision, en plus de son rôle médiatique, culturel et éducatif, est l’un des plus importants», abordant de nombreux projets structurels réalisés par l’Algérie ayant une dimension maghrébine et africaine.
Meziane a également salué «le rôle majeur joué par les médias algériens dans le processus de développement», soulignant que «les chaînes privées peuvent ainsi apporter une valeur ajoutée à cet effort national».
Organisation prochaine d’une session de formation sur l’investissement et ses mécanismes
D’autre part, le ministre de la Communication a annoncé, en marge de la journée, l’organisation prochaine d’une session de formation pour les journalistes sur l’investissement et ses mécanismes procéduraux et organisationnels, en collaboration avec l’Agence algérienne de promotion des investissements (AAPI).
Cette session de formation sera «la première du genre pour les journalistes dans le domaine de l’investissement et des facilités offertes pour améliorer le climat des affaires», comme l’a indiqué le ministre.
Selon Meziane, cette formation vise «à sensibiliser les journalistes aux divers mécanismes procéduraux et organisationnels régissant le secteur de l’investissement en Algérie, ainsi qu’aux facilités accordées dans ce domaine».
Le soutien apporté par l’EPTV à l’accompagnement de la dynamique économique mis en lumière
Le Directeur général de l’Etablissement public de télévision algérienne (EPTV), Mohamed Baghali, à son tour a précisé que cette entreprise «n’est pas seulement un média, mais une institution citoyenne», soulignant «le soutien qu’elle apporte aux acteurs économiques, ainsi qu’à la promotion des produits locaux et à l’accompagnement de la dynamique économique prônée par le président de la République, Abdelmadjid Tebboune».
Le même responsable a insisté sur le rôle de l’EPTV en tant que «lien entre les citoyens et les institutions de l’État, en accompagnant et mettant en valeur les projets de développement et les réalisations, notamment au cours des dernières années».
Rekkache : «Les médias, un partenaire stratégique dans la promotion de l’investissement»
Pour sa part, le directeur général de l’AAPI, Omar Rekkache, a rappelé que les médias sont un «partenaire stratégique dans la promotion de l’investissement», constituant «un pont entre les investisseurs et les différents acteurs impliqués dans les démarches liées à l’investissement».
Il a annoncé que l’Agence algérienne pour la promotion de l’investissement «lancera bientôt une revue trimestrielle qui mettra en lumière des idées et des pratiques visant à renforcer l’attractivité de l’investissement». Cette revue publiera des statistiques, des études et des articles analytiques sur les défis et les opportunités d’investissement, tout en stimulant le débat sur les réformes et les politiques visant à rendre le climat d’investissement plus attractif.
D’autre part, Rekkeche a révélé que «le nombre de projets enregistrés au niveau des guichets uniques de l’agence, jusqu’au 31 décembre dernier, s’élève à 11.788 projets, pour un montant total excédant les 4.730 milliards DA, avec l’engagement de créer 285.000 emplois», expliquant que «parmi ces projets enregistrés, 218 sont liés à des investissements étrangers (82 investissements directs étrangers (IDE) et 136 en partenariat), a fait savoir le même responsable».
Moula souligne l’importance de mettre en lumière ce qui est accompli au niveau national et local
Selon le responsable, «ce nombre de projets enregistrés au niveau des guichets uniques de l’agence est une preuve tangible du retour de la confiance chez les investisseurs et les porteurs de projets, en plus des milliers de manifestations d’intérêt d’investisseurs locaux et étrangers».
Quand au président du Conseil du renouveau économique algérien, Kamel Moula, il a souligné dans son discours que «l’Algérie connaît un grand dynamisme de développement et une phase prometteuse de croissance économique», soulignant «l’importance de mettre en lumière ce qui est accompli au niveau national et local, de présenter les différents projets réalisés, de promouvoir le climat des affaires et de valoriser les produits nationaux, en les faisant connaître sur toutes les plateformes».
Il a ajouté qu’il est nécessaire «de passer de la simple présentation des informations économiques au public à l’adoption d’une nouvelle approche de communication, visant à renforcer le développement économique de manière à avoir un impact positif sur la conscience des citoyens et sur le développement en général», plaidant pour «l’implication des institutions dans cette démarche pour promouvoir la production nationale, qui n’est pas inférieure en qualité aux produits importés».