Zouhir Ballalou, ministre de la Culture et des Arts, a présidé dimanche matin une réunion de coordination avec les cadres du ministère, les directeurs généraux et centraux, les directeurs adjoints et les responsables des études et des résumés au sein de l’administration centrale, en présence des chefs de département et des directeurs des établissements sous tutelle consacrée à la présentation et à l’étude du programme de travail du secteur pour l’année 2025.
Dans son allocution, le ministre a insisté sur «la nécessité de respecter les objectifs fixés, de bien planifier les réalisations selon un calendrier précis et de les lier à un travail continu en redoublant d’efforts pour élever ce secteur au niveau des attentes de la famille artistique et médiatique», considérant que la culture «est aujourd’hui une puissance douce positive qui contribue à l’élévation de la conscience culturelle et au développement économique et social durable de notre pays, l’Algérie».
Après avoir écouté les présentations des différentes directions concernées dans divers domaines (livre, patrimoine culturel, cinéma, arts sous toutes ses formes, littérature, rayonnement culturel à l’intérieur et à l’extérieur du pays…), le ministre de la Culture et des Arts a formulé plusieurs orientations générales et instructions directes à l’adresse des directeurs centraux et de tous les cadres du ministère.
L’importance de la transition vers une gestion sans papier soulignée
Le ministre a mis l’accent sur «la nécessité d’un suivi constant et de veiller à la mise en œuvre de la feuille de route en obtenant des résultats tangibles dans les délais impartis» et a appelé «à redoubler d’efforts et d’attention pour maintenir et améliorer ce niveau dans les jours à venir afin d’assurer une réelle transformation en adoptant une approche de gestion axée sur les résultats, en concertation avec tous les acteurs du secteur culturel et artistique».
Dans son discours, le ministre a également exposé sa vision future pour «renforcer la capacité du secteur à planifier, développer et évaluer», soulignant «l’importance de la transition vers une gestion sans papier et la numérisation des services du secteur au service des citoyens».
Une attention particulière aux créateurs à besoins spécifiques
Bellalou a, en outre, affirmé que «tous les efforts du secteur s’inscrivent dans le cadre de l’approche réformatrice visant à activer le rôle des institutions sous tutelle, à les mettre à jour et à créer une vision participative avec tous les acteurs du domaine, sans marginalisation ni exclusion», cela en accordant «une attention particulière aux créateurs à besoins spécifiques», les considérant comme «des partenaires véritables dans la construction de l’Algérie de demain». Il a appelé à «redoubler d’efforts dans le domaine de la formation supérieure en veillant à organiser continuellement des sessions de formation et de préparation pour les membres du secteur».
L’ordre du jour de la réunion a été centré sur l’importance de «renforcer les mécanismes de communication avec le public, d’écouter leurs avis et suggestions et de répondre à leurs besoins culturels et médiatiques avec professionnalisme en vue de satisfaire leurs attentes et d’encourager leur participation active à la vie culturelle et artistique».
Engagement de poursuivre les efforts pour moderniser le secteur
Il a ainsi été question de «préserver et valoriser le patrimoine culturel algérien, qu’il soit matériel ou immatériel, en réhabilitant et documentant le patrimoine à tous les niveaux afin de préserver l’identité et de renforcer le rayonnement du pays».
La réunion s’est conclue par la confirmation de «la poursuite des efforts de tous les cadres du ministère pour moderniser le secteur et renforcer une communication fructueuse avec les différents acteurs et parties prenantes du domaine, garantissant ainsi l’exécution des projets et l’atteinte des objectifs fixés selon le programme qui sera adopté avant la fin de la semaine et qui servira de feuille de route pour évaluer les performances tout au long de l’année».