Le ministre des Finances, Laaziz Faïd, a présidé lundi une cérémonie officielle de remise des affectations budgétaires allouées au titre de l’exercice 2025 aux différents départements et organismes ministériels et ce, dans le cadre des engagements du ministère à renforcer la transparence et à développer le système financier public, a indiqué un communiqué du ministère.
L’événement, qui s’est tenu au siège du ministère, a vu la présence du président de la commission des finances et du budget de l’Assemblée populaire nationale (APN), du président de la commission des affaires économiques et financières du Conseil de la nation, des secrétaires généraux des différents départements ministériels, des directeurs généraux et des responsables du secteur financier, en plus de cadres et d’employés du ministère.
Dans son allocution d’ouverture, le ministre a exprimé sa fierté de renouveler cette rencontre annuelle en début d’année, un rendez-vous dédié à la remise des enveloppes financières et des décisions d’affectation budgétaire pour les dépenses d’investissement, conformément aux dispositions de la loi de finances pour l’année 2025.
Faïd a souligné l’importance de cette rencontre comme «une occasion de passer en revue les efforts déployés dans le cadre de la réforme des finances publiques et de la numérisation des procédures administratives dans le but de renforcer la dynamique économique nationale, de soutenir l’investissement et d’améliorer les services publics, en accord avec les aspirations des citoyens». Il a également indiqué que «l’année 2025 représente une étape charnière marquant un nouveau départ pour la performance économique et l’élargissement ainsi que la diversification des revenus nationaux, tout en préservant les acquis sociaux».
«Les chiffres inscrits dans les affectations, un engagement à atteindre les objectifs de développement»
Le ministre a insisté sur le fait que «la réforme des finances publiques est un projet national global qui nécessite la conjugaison des efforts de tous les acteurs, qu’il s’agisse des institutions gouvernementales ou des entités économiques», affirmant que les chiffres inscrits dans les affectations budgétaires «ne sont pas de simples données, mais un engagement à atteindre les objectifs de développement et un investissement dans un avenir commun visant à relever les défis et à saisir les opportunités disponibles».
Selon lui, la loi de finances pour l’année 2025 constitue «une étape sérieuse vers la réalisation d’une vision stratégique globale visant à renforcer le développement durable et à améliorer le niveau de vie des citoyens», cette loi ayant été élaborée, a-t-il souligné, «sur la base de prévisions économiques rigoureuses».
Cette loi comprend plusieurs mesures visant «à protéger le pouvoir d’achat des citoyens algériens, constituant ainsi un engagement de l’Etat à freiner la hausse des prix et à soutenir la stabilité du marché local, en particulier pour les catégories les plus touchées par les pressions économiques», a-t-il ajouté.
Appel à la responsabilité et à l’efficacité pour contribuer à bâtir un avenir économique radieux
Faïd a précisé qu’«aucune nouvelle taxe n’a été imposée aux citoyens. Au contraire, afin de faciliter les transactions et d’améliorer la qualité des services offerts aux citoyens, des systèmes de paiement électronique ont été adoptés dans le cadre de cette loi». Il a, ainsi, souligné que cette démarche «représente une avancée qualitative vers la modernité, reflétant la vision ambitieuse de l’Etat de suivre les évolutions technologiques mondiales».
Il a poursuivi en affirmant que, dans le cadre d’une initiative visant à soutenir les jeunes et les porteurs de projets innovants, la loi prévoit «des exonérations des droits d’enregistrement sur les contrats relatifs à la création d’entreprises et à l’acquisition de l’immobilier nécessaire aux activités industrielles», ce qui reflète «la volonté de l’Etat d’accompagner cette catégorie et de la soutenir en tant que moteur de l’économie».
En conclusion de son discours, le premier responsable du secteur a appelé tous les acteurs et responsables à «œuvrer avec un esprit de responsabilité et de redevabilité» et à mettre en œuvre «une logique d’efficacité pour atteindre les objectifs fixés et contribuer à bâtir un avenir économique radieux pour l’Algérie».