Le ministre des Finances, Laaziz Faïd, a présidé, ce dimanche à Alger, la cérémonie d’ouverture des travaux de la session ordinaire du Conseil national de la statistique (CNS) durant laquelle il a souligné que la revitalisation du système statistique est un moyen d’atteindre plusieurs objectifs stratégiques, a indiqué un communiqué du ministère.
Cette rencontre s’est tenue au siège du ministère en présence de ses membres, des directeurs généraux du ministère et de ses cadres avec pour objectif d’établir «un mécanisme de travail efficace pour suivre et coordonner les efforts afin de définir et adopter la stratégie nationale de développement des statistiques, de réviser les textes législatifs relatifs au système statistique, en particulier concernant le renforcement du Conseil national de la statistique par l’élargissement de sa composition pour inclure d’autres secteurs, et de revoir la flexibilité des procédures de nomination de ses membres».
En tant que président du conseil, Faïd a indiqué que cette réunion «représente la huitième session du conseil et la cinquième session ordinaire depuis sa création», insistant à cet effet sur «l’importance du rôle joué par le conseil pour atteindre le développement durable, qui ne peut être réalisé sans bénéficier des avancées technologiques rapides affectant également les mécanismes de collecte et d’analyse des données».
Par conséquent, a-t-il ajouté, «il est crucial de développer le système statistique pour qu’il soit capable d’absorber ces évolutions et de fournir des données précises et actualisées pour prendre des décisions éclairées basées sur des faits soutenus par des preuves statistiques».
«Le CNS, un pilier essentiel du système statistique national garantissant sa qualité et son efficacité»
A cet égard, le ministre a déclaré que «la revitalisation du système statistique n’est pas une fin en soi, mais un moyen d’atteindre plusieurs objectifs stratégiques, notamment l’amélioration de la qualité de vie des citoyens, le renforcement de la compétitivité de l’économie algérienne et l’amélioration de l’efficacité de ses institutions gouvernementales». Cela est «rendu possible grâce au système statistique moderne qui permet une évaluation précise des politiques économiques et de leur impact sur la vie des citoyens», a-t-il souligné.
Le ministre a ajouté que le Conseil national de la statistique «constitue un pilier essentiel du système statistique national, garantissant la qualité et l’efficacité de ce dernier car étant l’entité responsable de la planification et de l’organisation des travaux statistiques au niveau national, de la coordination entre les différentes parties prenantes de la statistique et de la garantie de la qualité, de la protection des données statistiques et de la confidentialité des individus». Il a ainsi souligné la nécessité «de travailler sérieusement et de renforcer la coopération entre les différentes parties prenantes de la statistique pour atteindre les objectifs communs grâce à une coordination efficace et à l’exploitation des expériences accumulées».
Il a évoqué plusieurs réalisations accomplies depuis la création du Conseil national de la statistique, comme la mise à jour de la base de données et l’amélioration de l’estimation du produit intérieur brut (PIB) et des comptes nationaux en passant de la base de 1989 à celle de 2001 grâce au rôle important joué par les cadres de l’Office national des statistiques (ONS).
La coordination et la coopération entre les secteurs, une nécessité pour établir un système intégré
Le ministre a rappelé les priorités sur lesquelles le conseil se concentre, notamment l’élaboration d’un diagnostic précis de l’ensemble du système national de la statistique, l’accélération de la révision du cadre législatif du système statistique, l’élaboration d’une feuille de route pour la stratégie nationale de développement du système statistique, en mettant l’accent sur «l’activation, la coordination et la coopération entre les secteurs pour établir un système statistique intégré, ainsi que le soutien des ressources humaines et logistiques du système statistique, le renforcement de la production statistique, sa diversification et son amélioration pour réduire la dépendance aux statistiques non officielles, en particulier les statistiques sectorielles qui aident à la planification et à la mise en œuvre de projets dans les secteurs stratégiques, et le soutien à la transparence et à l’accessibilité des données statistiques via des plateformes numériques disponibles pour les citoyens, les chercheurs et les institutions».
En conclusion, Faïd a exprimé sa profonde gratitude envers tous ceux qui ont contribué à faire «progresser le système statistique», mettant en lumière les avis et propositions formulés par les comités spécialisés du conseil, qui permettront de renforcer le système statistique. Il a exprimé sa confiance que ces initiatives «contribueront à améliorer la qualité des données statistiques et à prendre de meilleures décisions».