L’Agence algérienne de promotion de l’investissement (AAPI) a lancé la mise en œuvre de la deuxième phase des réformes, axée notamment sur l’amélioration de l’efficacité du guichet unique et sur une meilleure répartition des assiettes foncières. C’est ce qu’a déclaré ce mardi à Alger, Omar Rekhache, directeur général de l’Agence, lors d’un discours prononcé à la rencontre Gouvernement-Walis, présidée par le président de la République.
Rekhache a indiqué : «Nous sommes passés à la deuxième étape de l’exécution des réformes d’investissement après avoir surmonté de nombreux obstacles et franchi des étapes importantes.»
Il a affirmé que «le moment est venu d’accélérer le rythme», en mettant en place un guichet unique «effectif» où l’investisseur pourra bénéficier de tous les services nécessaires en un seul lieu, sans avoir à se déplacer entre différentes administrations.
Dans ce cadre, l’Agence collabore avec plusieurs secteurs, «en vue de consacrer le principe d’octroi des autorisations au niveau des guichets uniques de l’Agence», ajoute-t-il.
S’agissant de l’orientation des investissements, l’Agence a également apporté des améliorations à son réseau d’évaluation, en concertation avec les différentes parties prenantes. L’objectif, selon lui, «est de garantir un accès transparent aux assiettes foncières aux investisseurs sérieux et porteurs de projets viables pour l’économie nationale».
Par ailleurs, Rekhache a salué le retour de la confiance des investisseurs, locaux et étrangers, grâce à «une volonté politique forte traduite par des mesures concrètes sur le terrain».
L’Agence mise sur les collectivités locales pour attirer des projets d’investissement adaptés à chaque wilaya
Après avoir mis «le train sur les rails», l’Agence s’est fixée «pour objectif de concrétiser 20.000 projets d’investissement au cours des cinq prochaines années, en renforçant la confiance des investisseurs et porteurs de projets».
«Cet objectif sera atteint grâce à une écoute attentive de leurs préoccupations, à la mise à disposition des assiettes foncières et à l’exploitation des prérogatives accordées par le président de la République pour explorer de nouvelles zones foncières et créer des zones industrielles et d’activités», a expliqué le directeur de l’AAPI, ajoutant que cela nécessitera en moyenne 5.000 hectares aménagés par an».
Dans le cadre de la politique de concertation qu’elle a adoptée, l’Agence s’est «concentrée sur la possibilité pour les collectivités locales de jouer un rôle clé dans l’attraction de projets d’investissement adaptés aux spécificités de chaque wilaya, où des projets structurants et modèles ayant été orientés vers plusieurs wilayas», déclare le directeur général.