Des ressources financières importantes, estimées à environ 906 milliards DA au cours des cinq dernières années, ont été allouées pour la réalisation de plusieurs projets visant à renforcer les infrastructures de l’hydraulique, a indiqué ce mardi à Alger le ministre du secteur, Taha Derbal.
Lors de son intervention à l’occasion de la rencontre Gouvernement-Walis, présidée par le président de la République, Derbal a précisé que «l’importance majeure accordée par les hautes autorités du pays à tout ce qui touche à la vie des citoyens se manifeste par un soutien considérable au secteur de l’hydraulique, avec l’allocation de ressources financières colossales au cours des cinq dernières années, s’élevant à près de 906 milliards DA, ce qui a permis de concrétiser des projets majeurs».
Parmi les projets réalisés grâce à cette allocation, Derbal a cité notamment le projet de réalisation du raccordement à distance de huit grandes stations de dessalement de l’eau de mer aux réseaux d’approvisionnement en eau potable, ainsi que la réalisation de huit grands projets de transfert, comprenant des projets de liaison entre les barrages dans différentes régions, entre autres.
De plus, a ajouté le ministre, «plus de 1.200 puits ont été réalisés pour l’approvisionnement en eau potable des wilayas alimentées par les barrages, qui ont enregistré des niveaux très bas en raison du manque de pluie».
«Les investissements massifs lancés par l’État ont contribué à améliorer les services publics d’approvisionnement en eau potable»
Par ailleurs, 19 nouveaux systèmes de filtration ont été réceptionnés, 11 stations en fonctionnement ont été réhabilitées, et les réseaux d’assainissement ont été réhabilités et étendus sur 1.103 km. Des projets structurels ont également été lancés pour l’aménagement postérieur de six barrages d’une capacité totale estimée à 642 millions de mètres cubes.
En ce qui concerne la production réelle d’eau, le ministre a confirmé qu’elle «reste au-dessus de la barre des 3 milliards de mètres cubes par an, malgré la situation de stress hydrique observée». La production d’eau souterraine «représente 55 % de la production totale, tandis que l’eau de surface représente 25 % et l’eau de mer dessalée atteint 20 % de la production totale».
Derbal a expliqué que les investissements massifs lancés par l’État pour développer les infrastructures du secteur, réalisés par des entreprises nationales, ont permis de «faire face à certaines difficultés d’approvisionnement en eau potable, notamment dans les wilayas ayant été fortement affectées par la baisse du niveau des barrages».
Ces investissements ont également, selon lui, «contribué à améliorer les services publics d’approvisionnement en eau potable, avec 98 % de la population raccordée au réseau d’eau potable».