Le ministre de la Formation et de l’Enseignement professionnels, Yacine El Mahdi Oualid, a présidé, ce samedi au Centre international de conférences (CIC) «Abdelatif-Rahal», à Alger, l’ouverture des Assises nationales sur la réforme de la formation professionnelle, en présence de plus de 1.000 participants, incluant des acteurs et des experts du domaine.
Dans son discours, lors de cette rencontre qui se déroule sur deux jours, avec la participation de ministres, de représentants d’organismes nationaux, ainsi que de nombreux experts dans ce domaine, Oualid a indiqué que «l’organisation des Assises nationales à pour objectif d’élaborer une feuille de route visant à promouvoir le secteur, conformément aux besoins du marché du travail».
Le ministre a précisé que le système de formation professionnelle constitue «un pilier essentiel pour soutenir le marché du travail», soulignant que «le secteur comprend plus de 1.200 établissements de formation qui accueillent chaque année plus de 600.000 stagiaires».
Il a insisté sur «l’importance de développer ce système, conformément au marché du travail qui connaît des transformations importantes en raison des avancées technologiques rapides».
Il a également souligné «la nécessité de suivre les nouvelles tendances du monde du travail», ajoutant qu’en vertu d’un rapport de l’Organisation internationale du travail (OIT), «60 % des emplois futurs dans le monde nécessitent des compétences technologiques et professionnelles nouvelles», ce qui exige, selon lui, «le développement et la mise à jour des systèmes de formation professionnelle dans tous les pays».
«Une opportunité de transformer le secteur pour en faire un moteur essentiel de l’économie nationale»
Concernant les travaux de ces Assises, Oualid a indiqué que huit ateliers de travail sont organisés, durant lesquels les participants débattront de plusieurs thèmes, dont «l’adaptation de la formation aux besoins du marché du travail», «l’amélioration de l’employabilité et l’ingénierie pédagogique», ainsi que «la numérisation dans le secteur de la formation professionnelle», soulignant que l’un des principaux objectifs tracés par le secteur était «une rentrée professionnelle, février prochain, sans papier».
Les participants aborderont ainsi «la réforme du cadre juridique et réglementaire afin d’assurer une meilleure gouvernance et des procédures plus flexibles», outre l’«amélioration des conditions de formation et la mise en place de normes de qualité pour les établissements de formation», et «l’encouragement des sociétés privées de formation et de promotion de la formation continue».
Dans cette optique, le ministre a considéré ces Assises comme «une réelle opportunité de transformer le secteur de la formation professionnelle pour en faire un moteur essentiel de l’économie nationale», ajoutant que «les défis sont grands», nécessitant la mise en place de «plans stratégiques solides pour créer de meilleures opportunités pour les jeunes et soutenir la croissance durable de l’économie nationale».
- B.