Le Médiateur de la République, Madjid Ammour, a fait savoir, mardi à Alger, que son institution lancera, dès début 2025, un sondage d’opinion à travers ses délégations locales afin d’évaluer et perfectionner ses services.
Lors de son intervention à l’ouverture d’un workshop organisé à l’École nationale d’administration (ENA) sous le thème «Qualité du service public : indicateurs et cadre opérationnel», Ammour a précisé que «l’instance du Médiateur de la République procédera, dès début 2025, à un sondage d’opinion au niveau de toutes ses délégations locales, pour mesurer l’efficacité de nos services et l’amélioration de la prise en charge des préoccupations des citoyens».
Cette campagne, déployée sous le slogan «Donnez votre avis, votre évaluation nous intéresse… Ensemble pour améliorer nos services», se tiendra à l’aide de tablettes électroniques disponibles dans les bureaux de réception. Par ailleurs, Ammour a ajouté que les citoyens auront aussi la «possibilité de donner leur avis via le site électronique de l’institution», ce qui permettra, selon lui, «d’assurer une amélioration continue de la qualité des prestations offertes au citoyen, notre principale raison d’être».
S’exprimant sur ce sujet, il a tenu à rappeler que «la qualité du service public demeure le principal facteur conditionnant la confiance des citoyens envers l’administration». Il a insisté sur le fait que l’administration «doit répondre aux attentes des citoyens, en phase avec le discours des hautes autorités du pays, qui soulignent constamment la nécessité de placer le citoyen au cœur des politiques publiques».
Signature d’une convention-cadre entre le Médiateur de la République et l’ENA
Selon Ammour, «le président de la République, Abdelmadjid Tebboune, a instruit que chaque citoyen, où qu’il se trouve, puisse percevoir le changement réel et établir une relation de confiance avec l’administration et les structures publiques, loin de toute appréhension portant atteinte à sa dignité».
Il a également souligné que la création de cette institution est l’illustration de l’engagement du président de la République à «honorer ses engagements, consacrer l’État de droit et améliorer les rapports entre l’administration et le citoyen», expliquant ainsi que l’adoption d’un indice de satisfaction citoyenne constitue «un véritable outil pour mesurer la qualité des services publics».
De son côté, le directeur général de l’École nationale d’administration (ENA), Abdelmalik Mezhouda, a déclaré que «la promotion d’une culture de la qualité au sein des services publics est indispensable pour établir une relation solide entre l’administration et les citoyens, tout en gagnant leur confiance». Il a mis en avant le rôle de l’École dans l’amélioration des services publics à travers l’organisation de débats et colloques ainsi que la formation de ressources humaines qualifiées pour les institutions publiques.
En marge des travaux de cet atelier, une convention-cadre a été signée entre le Médiateur de la République et l’ENA «Moulay Ahmed Medeghri». Cette convention vise à élaborer des programmes conjoints et des plans d’action annuels dans les domaines de la formation et de la recherche, dans l’optique de renforcer les mécanismes de rapprochement entre l’administration et les citoyens et de garantir la protection de leurs droits.