Ce mercredi, plus de 23.000 tonnes de café vert importé, stockées dans plusieurs ports dans le but de créer une pénurie sur le marché national, ont été saisies, selon le ministère du Commerce intérieur et de la Régulation des marchés.
Le ministère a précisé que «ces quantités étaient réparties dans 1.200 conteneurs appartenant à 66 importateurs impliqués dans le stockage du café à des fins de spéculation».
Parmi ces quantités, le ministre du Commerce intérieur et de la Régulation des marchés, Tayeb Zitouni, accompagné du directeur général des Douanes, le général-major Abdelhafid Bakhouche, a «supervisé la saisie de 6.000 tonnes au port d’Alger».
Lors de déclarations à la télévision publique, Zitouni a souligné que cette opération «qualitative» a permis de «dévoiler un complot orchestré par des réseaux criminels visant à spéculer et à porter atteinte à l’économie nationale».
Il a ajouté : «L’État a accordé toutes les autorisations nécessaires pour l’importation de quantités suffisantes de café à l’intention des consommateurs et dans les délais requis. Cependant, ces importateurs ont accumulé les quantités importées dans les ports, ce qui a effectivement causé des perturbations dans de nombreux marchés».
De son côté, le général-major Bakhouche a considéré que «le refus des opérateurs impliqués de faire les déclarations douanières nécessaires pour sortir leurs marchandises des ports montre leur intention délibérée de provoquer une pénurie sur le marché». Il a souligné qu’«aucune justification ne peut expliquer leur retard dans les démarches de déclaration, surtout pour des marchandises importées en septembre dernier, alors que le système douanier actuel simplifie considérablement les procédures».