Sonatrach a signé ce mercredi à Tipasa, avec la Direction générale des forêts (DGF), un protocole d’accord visant la réalisation du projet de reboisement pour la création de puits de carbone naturels certifiés et ce, dans le cadre de ses engagements en faveur de l’environnement et du développement durable, indique un communiqué du groupe.
Le PDG de Sonatrach, Rachid Hachichi et le wali de Tipasa, Ali Moulaï ont supervisé la cérémonie de signature de ce protocole d’accord par le directeur central de la HSE (hygiène, sécurité et environnement) de Sonatrach, Abdelkrim Ouamer et l’Inspectrice générale à la DGF, Nedjma Rahmani.
La cérémonie s’est déroulée, en présence du secrétaire général du ministère de l’Energie, des Mines et des Energies renouvelables, Abdelkrim Aouissi, du secrétaire général du ministère de l’Agriculture, du Développement rural et de la Pêche, Hamid Bensaad, de la présidente du Conseil national économique, social et environnemental (CNESE), Rabia Kherfi et du directeur général de l’Autorité de régulation des hydrocarbures (ARH), Rachid Nadil.
Ce projet, «d’une importance nationale, s’inscrit dans la stratégie climatique de Sonatrach, qui cherche à atteindre un équilibre entre les émissions de gaz à effet de serre et la capacité d’absorption de ces émissions via des puits de carbone naturels. Cela contribue à à compenser les émissions générées des activités opérationnelles, tout en produisant des crédits carbone», souligne le communiqué.
Selon les premières données, ce projet, «d’une durée de dix ans, qui sera réalisé en étroite collaboration avec la Direction générale des forêts, couvrira une superficie forestière d’environ 520.000 hectares répartis à travers le pays, avec la plantation de plus de 423 millions de jeunes plants, dont 300 millions pour la reforestation et la régénération, 120 millions pour la réhabilitation des paysages forestiers dégradés, et 3 millions pour le développement de l’agroforesterie».
L’exécution de ce projet a été confiée à Société «Agro-Alimentaire Activité», une filiale de Sonatrach. «Une première phase expérimentale d’une durée de deux ans sera lancée pour permettre à tous les acteurs impliqués d’acquérir l’expertise nécessaire pour ce type de projet et de maîtriser les mécanismes d’enregistrement, de certification et de génération de crédits carbone», note la même source.
Il convient de noter que «les dimensions de ce projet structurant dépassent les aspects environnementaux, car il générera d’importants bénéfices sociaux et économiques, en soutenant les agriculteurs, en créant de nouveaux emplois, et en renforçant la biodiversité par la diversification des espèces végétales», conclut le communiqué.