Le ministre d’État, ministre de l’Énergie, des Mines et des Énergies renouvelables, Mohamed Arkab, a participé, ce mardi, par visioconférence, aux travaux de la 189e Conférence ministérielle de l’Organisation des pays exportateurs de pétrole (Opep), en présence du président directeur général du groupe Sonatrach, Rachid Hachichi, et de cadres du ministère.
Cette réunion de haut niveau a permis aux ministres des 12 pays membres de l’Opep, selon un communiqué du ministère, d’«évaluer les différents aspects liés à la gestion des opérations du secrétariat général de l’organisation».
Les discussions ont porté sur «la performance et les activités de l’Opep durant l’année en cours, ainsi que sur les priorités et perspectives pour l’année prochaine».
Les ministres ont également décidé d’«approuver la prolongation du mandat du secrétaire général actuel de l’Opep, Haitham Al-Ghais, pour une période de trois années supplémentaires à partir du 1er août 2025». Cette décision reflète «la confiance renouvelée des États membres envers le secrétaire général et leur volonté de renforcer la stabilité et la continuité au sein de l’organisation», selon la même source.
À l’issue des travaux de la 189e Conférence de l’Opep, qui coïncident avec le huitième anniversaire de la signature de la Déclaration de coopération, les ministres ont renouvelé «l’engagement des pays membres à garantir la stabilité du marché pétrolier mondial et à renforcer la coopération entre les parties prenantes de l’industrie énergétique internationale».
Al-Ghais : «La Déclaration de coopération conclue il y a huit ans à Vienne démontre toujours son efficacité»
D’autre part, le secrétaire général de l’Organisation dans un communiqué diffusé à l’occasion du 8e anniversaire de la conclusion de la Déclaration de coopération entre les pays membres de l’Opep et les pays producteurs non membres, conclue il y a huit ans à Vienne, et émanant de l’Accord d’Alger de septembre 2016, a affirmé qu’elle démontre toujours son efficacité à assurer la stabilité du marché pétrolier, tout en continuant de profiter à l’économie mondiale tout entière.
Haitham Al-Ghais a déclaré : «Le succès retentissant obtenu le 10 décembre 2016 est survenu suite à la réalisation de deux jalons marquants dans l’histoire de l’industrie pétrolière mondiale : l’Accord d’Alger, signé le 28 septembre 2016 à Alger, lors de la 170e réunion extraordinaire de la Conférence de l’Opep, et l’Accord de Vienne le 30 novembre de la même année, en Autriche, lors de la 171e réunion ordinaire de la Conférence de l’Opep.»
Et d’ajouter : «Il y a huit ans, un groupe de producteurs de pétrole de premier plan, dont des pays membres de l’Opep et certains pays producteurs de pétrole non-Opep, ont décidé d’unir leurs forces pour faire face à l’instabilité à laquelle le marché mondial du pétrole était alors confronté, marquant ainsi le début d’un nouveau chapitre dans le multilatéralisme, la coopération internationale et l’histoire de l’industrie pétrolière.»
Rappelant également que le 10 décembre 2016, les pays membres de l’Opep et l’Azerbaïdjan, le Royaume de Bahreïn, Brunei Darussalam, la Guinée équatoriale, qui a ensuite rejoint l’Opep, le Kazakhstan, la Malaisie, le Mexique, le Sultanat d’Oman, la Fédération de Russie, la République du Soudan et la République du Soudan du Sud se sont réunis à Vienne pour discuter de la situation du marché mondial du pétrole et identifier les moyens possibles de rétablir la stabilité du marché.
«Ces efforts historiques et constructifs ont abouti à la mise en place d’une plateforme unique pour faciliter la coopération et le dialogue entre ses participants la Déclaration de coopération (DoC). D’autres producteurs de pétrole non membres de l’Opep ont assisté à la réunion pour soutenir l’initiative», note le document, précisant que ces «efforts courageux et vitaux» ont continué à bénéficier à l’industrie dans son ensemble, à ses parties prenantes et à l’économie mondiale, comme l’a clairement démontré le ralentissement du marché causé par la pandémie de Covid-19 malgré les critiques et le scepticisme de certains intervenants de l’industrie.
Depuis sa création, la Déclaration de coopération en tant que cadre de travail commun «vise à faciliter la coopération et le dialogue, y compris aux niveaux technique et de la recherche, entre ses participants, dans l’intérêt de la stabilité du marché pétrolier».