Le Forum international «Cinéma et Mémoire, une fenêtre sur le passé et une vision pour l’avenir», organisé sous le Haut patronage du président de la République, Abdelmadjid Tebboune, dans le cadre de la commémoration du 70e anniversaire du déclenchement de la Glorieuse Révolution de libération a été ouvert, ce lundi, à Alger, par le ministre de la Culture et des Arts, Zouhir Ballalou, indique un communiqué du ministère.
Organisé par le Centre algérien de développement du cinéma (CADC), sous l’égide du ministère de la Culture et des Arts, la cérémonie d’ouverture de ce Forum international s’est déroulée en présence du président de l’Assemblée populaire nationale (APN), Brahim Boughali, du ministre des Moudjahidine et des Ayants droit, Laïd Rebiga, du moudjahid et ancien ministre Dahou Ould Kablia, du président de l’Observatoire national de la société civile (ONSC), Noureddine Benbraham, du Directeur général de l’Etablissement public de télévision (EPTV), Mohamed Baghali, ainsi que de moudjahidine, de cadres, d’artistes et de représentants du corps diplomatique accrédité en Algérie.
Dans son discours d’ouverture, Zouhir Ballalou a souligné que l’organisation de ce Forum international «reflète l’intérêt personnel et l’attention particulière du président de la République, Abdelmadjid Tebboune, envers le secteur du cinéma, ainsi que sa volonté constante de donner un élan fort à ce secteur pour réaliser la renaissance culturelle souhaitée». Il a également souligné le «rôle central et important que joue le cinéma dans la formation des repères de l’identité collective à travers les films qui ont marqué les grandes batailles menées par le peuple algérien pour obtenir la liberté et l’indépendance».
Évoquant le cinéma d’aujourd’hui, le ministre de la Culture et des Arts a appelé «à lui donner un nouveau souffle et une nouvelle dynamique en adéquation avec les défis futurs». Il a souligné que, conformément aux orientations du président de la République, «il faut encourager tous les talents et énergies cinématographiques en Algérie, tout en attirant les compétences de la diaspora nationale à l’étranger, afin de maintenir le cinéma au service de la mémoire collective de la nation, et ainsi offrir un grand élan au secteur cinématographique en Algérie».
En outre, Ballalou a salué «le rôle du cinéma de la résistance dans la mondialisation des causes justes et dans la mise en lumière de la solidarité mondiale, en particulier en ce qui concerne la cause du peuple palestinien et du peuple sahraoui».
Le ministre a conclu son discours en adressant ses plus sincères remerciements et salutations aux invités étrangers et à l’élite algérienne participant à ce grand Forum international qui abordera des questions culturelles et intellectuelles importantes à travers divers axes de réflexion, avec la participation d’une élite de chercheurs et d’experts dans les domaines du cinéma et de l’histoire.
La cérémonie d’ouverture a été marquée par l’organisation d’une exposition spéciale des différents équipements et matériels cinématographiques utilisés pour le tournage faisant partie du patrimoine cinématographique algérien, témoin du parcours et de l’histoire de ce cinéma, outre la projection d’un film documentaire sur l’histoire du cinéma algérien, et de musiques de films historiques algériens, exécutés par l’orchestre symphonique de l’Opéra d’Alger.
Cet évènement, organisé du 9 au11 décembre, avec la participation de près d’une trentaine d’experts et de spécialistes du cinéma et de la mémoire, algériens et étrangers, traitera plusieurs problématiques, dont le rôle du cinéma comme outil pour la construction et la documentation de la mémoire collective et le renforcement des valeurs de liberté et de résistance.
Les participants discuteront, trois jours durant, lors de six séances, de questions liées principalement au rôle du cinéma dans la sensibilisation et la conscientisation à l’émancipation, à l’expérience du cinéma algérien pendant et après la Révolution, et aux problématiques de la valorisation et de la promotion du film résistant et révolutionnaire, et de l’avenir du cinéma à la lumière des mutations actuelles. Les interventions mettront en avant le rôle du cinéma dans le renforcement de la solidarité mondiale et la promotion des droits de l’homme.