Le secrétaire général du ministère de l’Energie, des Mines et des Energies renouvelables, Abdelkrim Aouissi, a souligné, ce dimanche à Téhéran, capitale de la République islamique d’Iran, la grande importance accordée par l’Algérie au renforcement de la coopération entre les pays membres du Forum des pays exportateurs de gaz (GECF), notamment face aux défis mondiaux du secteur énergétique, selon un communiqué du ministère.
Prenant part aux travaux de la 26e réunion ministérielle du GECF en tant que représentant du ministre d’Etat, ministre de l’Energie, des Mines et des Energies renouvelables, Mohamed Arkab, et en présence du PDG du groupe Sonatrach, Rachid Hachichi, et de cadres du ministère, Abdelkrim Aouissi, a exprimé ses remerciements et sa reconnaissance à la République islamique d’Iran pour son accueil chaleureux et l’organisation exceptionnelle de cet événement majeur.
Dans son discours prononcé lors de la séance d’ouverture de la réunion ministérielle, présidée par le ministre iranien du Pétrole, Mohsen Paknejad, le représentant du ministre d’Etat a déclaré que «l’Algérie, en tant que membre actif du Forum, accorde une grande importance au renforcement de la coopération entre les pays membres, notamment face aux défis mondiaux du secteur énergétique».
Il a également évoqué «le grand succès» du 7e Sommet des chefs d’Etat et de Gouvernement des pays membres du GECF, qui a été organisé en Algérie en mars 2024, soulignant que la Déclaration d’Alger adoptée lors de ce sommet représente «une feuille de route ambitieuse pour la réalisation d’une vision commune d’un avenir énergétique durable, notamment avec le gaz naturel».
Les contrats à long terme liés aux prix du pétrole, un outil stratégique pour renforcer la sécurité énergétique
Aouissi a ajouté que le forum, en tant que plateforme mondiale de dialogue sur les questions énergétiques, «continue de renforcer sa position stratégique avec l’élargissement de ses membres, contribuant ainsi à la promotion du gaz naturel comme solution pratique pour équilibrer la sécurité énergétique et la durabilité environnementale».
Il a, de plus, mentionné que «la demande mondiale de gaz naturel devrait augmenter de 34 à 36 % d’ici à 2050, ce qui confirme son rôle central dans la satisfaction des besoins énergétiques croissants à l’échelle mondiale», mettant en lumière «l’importance des contrats à long terme liés aux prix du pétrole» et soulignant qu’ils «représentent un outil stratégique pour renforcer la sécurité énergétique et garantir une répartition équitable des risques entre producteurs et consommateurs, favorisant ainsi des investissements durables et des partenariats équitables dans le secteur du gaz».
L’Algérie engage des efforts pour l’accélération du fonctionnement du GRI
En outre, le SG du ministère a abordé «le rôle de l’innovation technologique dans la réalisation des objectifs énergétiques», notant les efforts de l’Algérie pour «soutenir le secrétariat du forum afin d’accélérer le fonctionnement de l’Institut de recherche sur le gaz (GRI), basé en Algérie, afin qu’il remplisse pleinement ses missions et réponde efficacement aux objectifs ambitieux définis dans sa charte, notamment dans le développement des technologies de capture, d’utilisation et de stockage du carbone et dans la réduction des émissions de méthane et l’exploration du potentiel du gaz naturel comme énergie du futur».
En conclusion de son intervention, Aouissi a salué «le rôle de leadership et l’engagement» de Mohamed Hamel, secrétaire général du GECF, qui a contribué «à renforcer la position internationale du forum en élargissant ses membres, consolidant des partenariats stratégiques et soutenant l’innovation technologique».
Engagement total de l’Algérie pour la concrétisation des objectifs du Forum
Il a ainsi réaffirmé «l’engagement total de l’Algérie pour la concrétisation des objectifs du Forum», soulignant «sa volonté de défendre la souveraineté des Etats membres sur leurs ressources naturelles et de promouvoir le développement durable», considérant le gaz naturel comme «une énergie vitale pour un avenir plus propre et plus prospère».
Il est à noter que le Forum des pays exportateurs de gaz compte 12 membres principaux et 8 observateurs, à savoir l’Iran, la Russie, le Qatar, l’Algérie, la Bolivie, la Guinée équatoriale, la Libye, le Nigéria, Trinité-et-Tobago, les Emirats arabes unis, le Venezuela et l’Egypte. Les pays observateurs sont l’Angola, l’Irak, l’Azerbaïdjan, la Malaisie, la Mauritanie, le Mozambique, le Pérou et le Sénégal.
Les pays membres détiennent 70 % des réserves mondiales de gaz, 40 % de la production, 47 % des exportations de gaz par pipelines et 51 % des exportations de gaz naturel liquéfié.