Ce lundi, a marqué l’ouverture des travaux d’un séminaire atelier sur «La gestion des documents des archives de la santé à l’orée de la transformation digitale» à l’Institut national de la santé publique (INSP), indique un communiqué du ministère de la Santé.
Ce séminaire a vu la présence du directeur général des Archives nationales de la présidence de la République, du directeur général de la communication à la présidence de la République, du directeur général de la modernisation et des systèmes d’information et des technologies de la communication à la présidence de la République, de représentants des ministères, de cadres de l’Administration centrale, d’universitaires et de spécialistes, ainsi que des directeurs de la santé et de la population, et des directeurs d’établissements publics de santé.
Dans un discours prononcé en son nom par le secrétaire général du ministère de la Santé, Mohamed Talhi, le ministre de la Santé, Abdelhak Saïhi, a souligné que le sujet de ce séminaire atelier, «est l’un des plus importants dans le contexte des développements technologiques rapides observés dans le monde». En effet, selon lui, «l’arsenal numérique est devenu une nécessité pour améliorer l’efficacité et les indicateurs de qualité des services de santé et de gestion hospitalière», c’est pourquoi le ministère, ajoute Saïhi, en collaboration avec la Direction générale des Archives nationales, a jugé utile d’organiser ce séminaire pour rechercher et proposer des initiatives efficaces, comme une expérience réussie d’échange de visions et d’idées, ainsi que pour valoriser les propositions qui émergeront à la fin du séminaire».
Le ministre a également évoqué les étapes déjà franchies par le secteur de la santé en matière de numérisation, notamment «la généralisation du dossier médical électronique dans toutes les institutions publiques de santé à travers des applications numériques». «Aujourd’hui, nous poursuivons la transformation de la gestion des archives médicales et administratives des hôpitaux en version numérique», affirme-t-il, soulignant que «le secteur s’appuie sur la numérisation comme moyen de gestion de toutes ses activités, avec plus de 64 plateformes numériques disponibles actuellement, dont une plateforme dédiée à la gestion des archives».
Dans ce même contexte, il a ajouté que «la numérisation reste un moyen indispensable pour répondre aux évolutions technologiques».
Concernant la numérisation de la gestion des archives, Saïhi a précisé que cette démarche contribuera automatiquement «à améliorer le fonctionnement de nos établissements, en permettant un meilleur contrôle des informations et données médicales, tout en les rendant accessibles à leurs utilisateurs sur demande et au moment opportun». Cela permettra aussi, explique-t-il, «d’améliorer la prise en charge des patients et de veiller à la santé et au bien-être des citoyens grâce à l’utilisation des systèmes d’information, à l’analyse des données et à l’exploitation de ces informations».
A ce titre, le directeur général des Archives nationales, Mohamed Bounaâma, a salué «les efforts du ministère de la Santé pour l’amélioration des services des établissements hospitaliers», considérant que «la numérisation des archives du secteur s’inscrivait dans cette dynamique».