La déléguée nationale à la protection de l’enfance, Meriem Cherfi, a souligné, ce mercredi à Alger, lors d’une rencontre organisée à l’occasion de la Journée mondiale des droits de l’enfant, célébrée le 20 novembre, qui cette année se déroule sous le thème «Écouter l’avenir», que l’Algérie a réalisé de «grands acquis» en matière de droits de l’enfant,
Dans un discours prononcé lors d’un atelier de présentation et de discussion des axes stratégiques du Plan d’action national sur l’enfance 2025-2030, Meriem Cherfi a indiqué que l’Algérie a «réalisé de grands acquis en matière de droits de l’enfant, à travers différentes lois et législations, ainsi que par son adhésion aux conventions internationales relatives aux droits de l’homme et plus particulièrement aux droits de l’enfant», rappelant que l’Algérie «a été l’un des premiers pays à adhérer et à ratifier ces conventions».
En outre, elle a souligné que «la Constitution algérienne, sous l’initiative du président de la République, Abdelmadjid Tebboune, stipule le principe de l’intérêt supérieur de l’enfant», en affirmant que l’Organe «travaille à impliquer les enfants dans toutes les questions qui les concernent afin de connaître leurs avis et leurs préoccupations».
Concernant l’atelier de travail qui se déroule sur deux jours, Mme Cherfi a précisé qu’il s’agissait de la «présentation et de la discussion des axes stratégiques du Plan d’action national sur l’enfance 2025-2030 après une année de travail acharné de la part de la Commission nationale chargé de l’élaboration de ce plan». La rencontre se déroule en présence de l’experte internationale algérienne, Faiza Benhadid, ainsi que d’un certain nombre d’enfants qui participeront à cet atelier en tant qu’ambassadeurs des enfants d’Algérie en exprimant leurs préoccupations et leurs opinions.
Soumission du Plan d’action national sur l’enfance 2025-2030 à l’ONPPE dès sa finalisation
Elle a ajouté que la Commission chargé de l’élaboration de ce plan «soumettra son travail à l’Organe nationale de protection et de promotion de l’enfance (ONPPE) dès qu’il aura terminé sa mission.
De son côté, la présidente du Conseil national économique, social et environnemental (CNESE), Rabiéa Kharfi, a salué la «collaboration fructueuse et commune» entre le Conseil et l’Organe nationale de protection et de promotion de l’enfance, en vue de la mise en œuvre du Plan national sur l’enfance», à travers «un suivi technique continu et la fourniture de l’expertise nécessaire dans les différentes activités relevant de ce plan».
Elle a mis en évidence que le Plan national sur l’enfance constitue «un acquis précieux pour l’enfance» et qu’il sera, comme elle l’a indiqué, «le point de départ de nouvelles pratiques professionnelles pour évaluer les réalisations et les améliorations à apporter dans ce cadre».
Quant à l’experte internationale, Mme Benhadid, elle a expliqué que lors de l’atelier, «la situation des enfants en Algérie sera analysée et un cadre stratégique sera mis en place pour identifier les problèmes, les priorités et les résultats à atteindre dans le cadre de ce le Plan national».
Pour sa part, la représentante de l’Unicef en Algérie, Katarina Johansson, a souligné qu’à l’occasion de la Journée mondiale des droits de l’enfant, «ce devrait être un jour de célébration et de joie, mais les violations des droits des enfants dans le monde rendent leur avenir menacé».
Elle a rappelé qu’en octobre 2023, plus de 40.000 Palestiniens ont perdu la vie à Ghaza, dont 70 % étaient des enfants, soulignant que «la triste vérité est que les droits de l’enfant ont été bafoués».