Ce dimanche, les travaux de la réunion parlementaire à l’occasion de la 29e session de la Conférence des parties à la convention-cadre des Nations unies sur les changements climatiques (COP 29) se sont achevés à Bakou, capitale de l’Azerbaïdjan, indique un communiqué du Conseil de la nation.
Les parlementaires du monde entier se sont réunis pendant les 16 et 17 novembre 2024 pour tracer une voie vers des solutions parlementaires communes aux questions climatiques les plus urgentes. Lors d’une intervention, le président de la Commission de la santé, des affaires sociales, du travail et de la solidarité nationale au Conseil de la nation, Habib Douagui a souligné, lors de la session consacrée aux efforts de protection de la santé et de la sécurité alimentaire face aux changements climatiques, que «la gestion des problèmes climatiques repose sur la responsabilité historique des pays développés, principaux responsables des gaz à effet de serre (GES) ces dernières décennies, tout en tenant compte des disparités entre les niveaux de développement des pays développés et en développement».
Il a également appelé à «soutenir la Mutuelle panafricaine de gestion des risques et la Plateforme de surveillance sanitaire, à travers un partenariat Nord-Sud permettant de coordonner les efforts, réduire les impacts des changements climatiques, protéger les populations vulnérables et garantir le développement durable».
Mustapha Djebbane, membre du Conseil de la nation, a souligné, lors de son intervention pendant la session sur l’utilisation des technologies pour lutter contre les changements climatiques et garantir un accès équitable, que «l’Algérie a adopté des techniques telles que l’irrigation intelligente, qui utilise l’intelligence artificielle (IA) pour économiser l’eau et l’énergie, réduire les coûts et améliorer l’efficacité agricole, contribuant ainsi à la durabilité du secteur agricole».
Et d’ajouter : «Malgré ces efforts, les pays en développement font face à des défis tels que le manque d’infrastructures, le financement insuffisant et le manque de personnel qualifié», ce qui nécessite, selon lui, «un soutien international pour développer des solutions technologiques et transférer des compétences».
Le Conseil de la nation est représenté à cet événement international par une délégation commune des deux chambres du Parlement, composée de Habib Douagui, le sénateur Djebbane Mustapha du Conseil de la nation et les deux députés de l’Assemblée populaire nationale (APN), Abdellah Chenini et Mustapha Lounis.