Le ministère de la Justice poursuit ses efforts continus pour renforcer l’efficacité des acteurs du secteur judiciaire en organisant une série de sessions de formation programmées en faveur des juges et des fonctionnaires, qui se dérouleront du 17 au 21 novembre.
Selon un communiqué du ministère, 68 magistrats participeront à deux sessions de formation qui se tiendront à l’École supérieure de la magistrature. La première session portera sur la « criminalité informatique » et concernera 20 magistrats. Quant à la seconde session, elle sera consacrée à la «lutte contre le blanchiment d’argent», et impliquera 48 magistrats.
Dans le cadre de la coopération internationale, un magistrat algérien participera à une réunion de l’Agence de l’Union européenne pour la coopération judiciaire en matière pénale (Eurojust), qui se tiendra à La Haye, aux Pays-Bas, les 20 et 21 novembre. Lors de cette réunion, plusieurs questions relatives au «trafic des migrants» seront abordées.
En outre, dans le cadre de la coordination avec la Haute Autorité de transparence, de prévention et de lutte contre la corruption (HATPLC), en collaboration avec l’Office des Nations unies contre la drogue et le crime (ONUDC), quatre magistrats participeront à des journées d’information sur la «lutte contre l’enrichissement illicite et la déclaration de patrimoine», qui se dérouleront en Algérie les 19 et 20 novembre. Cet événement vise à faire connaître et à échanger des expériences sur les investigations en matière d’enrichissement illicite, les outils et méthodes utilisés, ainsi que sur l’importance et les exigences de la déclaration de patrimoine, et les défis rencontrés face à l’omission de déclaration.
Par ailleurs, 20 fonctionnaires participeront à une formation sur la «gestion financière du service des finances et des moyens généraux et ses systèmes automatiques», qui se déroulera durant la même période, du 17 au 21 novembre. Cette session vise à renforcer et développer les compétences et qualifications des fonctionnaires en gestion financière au sein des institutions judiciaires, et à maîtriser les applications judiciaires relatives à leurs fonctions, ajoute le communiqué.
À travers ces programmes diversifiés, le ministère de la Justice cherche à renforcer les capacités professionnelles des juges et des fonctionnaires, contribuant ainsi à améliorer l’efficacité du système judiciaire en Algérie et à le développer pour faire face aux défis juridiques contemporains.