La ministre de la Solidarité nationale, de la Famille et de la Condition de la femme, Kaouther Krikou, a révélé ce mardi, lors de sa visite de contrôle pour évaluer la prise en charge des personnes sans-abri à la maison Dar el rahma de Birkhadem que les cas réinsérés au cours du premier semestre de l’année en cours s’élevaient à plus de 500 personnes.
Accompagnée du président du Conseil national des droits de l’homme (CNDH), Abdelmadjid Zaâlani, la ministre a précisé que «les cas réinsérés de différentes manières au cours du premier semestre de l’année 2024 s’élevaient à plus de 500 personnes. Parmi ces cas, plus de 323 ont été réinsérés au sein de familles, tandis que plus de 223 ont été réinsérés en institution».
Elle a également évoqué l’application numérique mise en place par le ministère pour signaler les personnes sans-abri, dans le cadre de la politique de numérisation du secteur, afin de «faciliter et d’accélérer le processus de prise en charge de cette catégorie». A cet effet, elle a appelé les citoyens et les acteurs de la société civile «à signaler les cas nécessitant une intervention, via les différentes plateformes mises à disposition par le ministère à cet effet».
«Une cellule d’écoute, comprenant des représentants des cellules de proximité, des psychologues, des travailleurs sociaux et des médecins, a également été mise en place pour recevoir les signalements des cas enregistrés», rappelle la ministre.
Mme Krikou a souligné qu’en ce qui concerne la prise en charge des groupes vulnérables et des personnes en situation sociale difficile, «les services du ministère travaillent à la mise en œuvre du programme national de prise en charge et d’accompagnement de ces catégories, telles que les personnes sans-abri, à travers les directions des activités sociales, en coordination avec les autorités locales, les secteurs concernés et la société civile».
Dans ce cadre, elle a précisé que la prise en charge de cette catégorie «nécessite la collaboration de différents acteurs».
Pour sa part, Zaâlani a expliqué que cette visite «confirme le niveau de coordination et de complémentarité existant entre les différents organismes et secteurs dans la prise en charge des catégories vulnérables et des citoyens en général», soulignant que cela «incarne le principe du caractère social de l’État».