Arkab exige le respect des délais pour une mise en service en 2026Une cérémonie de signature du contrat pour la réalisation de la mine de zinc et de plomb de Tala Hamza-Oued Amizour, ainsi que pour la construction d’une usine de traitement de ces deux matériaux a eu lieu ce samedi au siège de la Direction générale de Sonarem, entre la société «WMZ», représentée par l’Enof, l’ORGM et la société australienne «Terramin», chargés de la gestion du projet d’une part, et la société chinoise «Sinosteel», indique un communiqué du ministère de l’Énergie et des Mines.
Après la cérémonie de la signature, et dans le cadre du suivi de la réalisation des projets miniers structurants, le ministre de l’Énergie et des Mines, Mohamed Arkab, a reçu au siège de son ministère, le PDG de la société australienne «Terramin», Feng Sheng, et le DG de la société chinoise «Sinosteel», Hua Guangming, en présence des PDG du groupe «Sonarem», et de l’Entreprise nationale des produits miniers non ferreux et des substances utiles (ENOF), ainsi que des DG de l’Office national de la recherche géologique et minière (ORGM), et de la joint-venture algéro-australienne «WMZ», en sus de cadres du ministère et des deux sociétés australienne et chinoise..
Cette rencontre fait suite au lancement des «travaux des ouvrages relevant du projet au niveau de la base de la société “WMZ”, en présence du wali de Bejaïa et de représentants des autorités locales», note la même source, soulignant que «de nombreux équipements et ressources humaines de l’entreprise en charge du projet ont été mobilisés, avec des avancées notables dans le processus de notification des procédures d’expropriation pour les propriétaires des terrains concernés».
Le point de départ pour explorer d’autres opportunités de coopération
À cet égard, le ministre de l’Énergie et des Mines a félicité tous les responsables de Sonarem, de Terramin et de Sinosteel pour ce contrat. Il a également réaffirmé «l’importance économique de ce projet et la nécessité de respecter les délais de réalisation», tout en «accélérant la mise en service prévue pour juillet 2026, ainsi que le respect des résultats de l’étude de faisabilité tant sur le plan technique qu’environnemental, notamment en ce qui concerne la sécurité et la sûreté».
Arkab a affirmé que ce projet «représente le point de départ pour explorer d’autres opportunités de coopération dans la réalisation de projets miniers communs avec des partenaires australiens et chinois dans d’autres régions du pays», rappelant que ce projet s’inscrit dans le cadre du «développement et de l’essor du secteur minier, en mettant en avant les nombreux impacts positifs attendus de sa mise en œuvre, tant pour l’économie nationale dans son ensemble que pour le développement économique de la région en particulier, à travers la création de nombreuses opportunités d’emploi au niveau local, la formation, et le développement de l’industrie minière de transformation, ainsi que le transfert de savoir-faire et de technologies».
Tout cela, a ajouté le ministre, «dans le cadre du programme établi par le Gouvernement, conformément aux instructions du président de la République, pour promouvoir l’investissement minier et améliorer le climat d’investissement en Algérie».
Pour leur part, les présidents-directeurs généraux de Terramin et Sinosteel ont exprimé leur entière satisfaction quant au «niveau atteint par ce projet grâce au soutien et à l’accompagnement continus du ministère et des autorités locales». Ils ont affirmé leur «détermination à le réaliser avec qualité et selon des normes mondiales, en faisant de ce projet un modèle de référence dans ce domaine, conformément à son étude de faisabilité, qui respecte les normes en matière de protection de l’environnement et de sécurité», tout en «participant de manière responsable au développement économique et social de la région et en créant des emplois grâce à une formation continue».