La ministre de la Solidarité nationale, de la Famille et de la Condition de la femme, Kaouther Krikou, a souligné, ce mardi à Manill, capitale de Philippines, que l’attachement de l’Algérie à la question de la sécurité et de la paix, avec la participation des femmes aux efforts consentis en la matière, découle de son expérience à travers les différentes étapes de son histoire lors desquelles les femmes ont marqué une présence remarquable, selon le communiqué du ministère.
Dans son discours lors de la deuxième journée de la première Conférence ministérielle mondiale sur «La femme, la sécurité et la paix», la ministre a confirmé que «l’Algérie avait concrétisé son engagement en faveur de l’agenda de la femme et la paix en encourageant l’accès des femmes aux postes de responsabilité et de leadership dans de nombreux domaines», expliquant que «l’Algérie travaille à la pérennisation de ces acquis et à leur renforcement, en fournissant un climat propice pour permettre aux femmes de jouer des rôles plus efficaces au service de la Patrie, de son établissement et du maintien de la sécurité et de la paix durables». Elle a ajouté que «le plan d’action national pour la mise en œuvre de la résolution 1325 renforcera cette démarche».
D’autre part, elle a souligné que l’Algérie, en tant que membre non permanent du Conseil de sécurité, «ne ménagera aucun effort pour défendre les causes justes», précisant que «l’attachement de l’Algérie à la question de la sécurité et de la paix, avec la participation des femmes aux efforts consentis en la matière, découle de son expérience à travers les différentes étapes de son histoire lors desquelles les femmes ont marqué une présence remarquable».
Dans ce contexte, Mme Krikou a également déclaré que «le rôle du Conseil de sécurité, en tant que responsable du maintien de la paix et de la sécurité internationales, doit être déterminant», exprimant «le regret de l’Algérie face à l’augmentation des menaces dans ce domaine, comme en témoignent les crimes de guerre commis contre le peuple palestinien sans défense». A cet effet, elle a appelé les organisations internationales et régionales à «assumer leurs responsabilités face à cette agression et à ses conséquences, notamment sur les femmes et les enfants, tout en apportant de l’aide aux populations».
À cette occasion, la ministre a formulé plusieurs recommandations pour «renforcer la place de la femme, telles que travailler sur l’aspect législatif, la protéger contre la violence dans tous les lieux et circonstances, promouvoir sa présence dans divers organismes et postes de leadership, et sensibiliser la société à sa place». Elle a également souligné «la nécessité de mettre à jour les lois afin de garantir la protection des femmes en cas de conflits armés contre toutes les formes de violence», selon la même source.